Majoritairement pauvre et souvent sans-voix, l’Afrique se retrouve souvent avec de nombreux prétendants non-Africains, parfois Africains y compris ceux de la Diaspora, qui s’arrogent unilatéralement le droit de s’exprimer au nom du peuple-citoyen sans nécessairement l’avoir consulté au préalable. Ce déni de représentativité effective apparaît de plus en plus en ce début de siècle comme l’une des caractéristiques des institutions internationales, régionales, voire africaines d’appui au développement durable.