Depuis trois décennies, la doctrine du libéralisme économique a fait primer la maximalisation des profits des actionnaires aux dépens des forces de production. Ainsi, au lieu d’approfondir la création de richesse par le développement et la diversification des capacités productives, à grand renfort des médias, les principaux dirigeants du monde ont, en toute neutralité coupable[i], organisé et justifié la confiance illimitée dans l’autorégulation du marché.