Questions sur l’actualité du 8 juin 2012 Le 21 mai 2012 à Bruxelles, Mohamed Ibn Chambas, le secrétaire général du groupe Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP), a fait le point avec les Médias. Trois sujets étaient à l’ordre du jour : les négociations en cours des Accords de Partenariat Economique (APE), la préparation de la conférence […]
développement durable
Les chefs traditionnels africains refusent de céder la terre africaine : Un exemple tiré de la Sierra Leone
D’un côté, l’acharnement avec lequel certains dirigeants africains s’organisent en toute opacité pour vendre ou mettre en concession la terre africaine contre la volonté des populations et, d’un autre côté, le rapport de l’institut Oakland qui tente d’apporter, avec beaucoup de brio, les conditions qui prévalent lors d’un investissement d’une entreprise multinationale en Afrique sont […]
Sans l’appui gouvernemental, des populations autochtones s’attaquent au Groupe Bolloré (2e partie)
Questions sur l’actualité du 31 Mai 2012 Trois des sociétés du Groupe Bolloré (Société financière /SocFin en Sierra Leone et au Cambodge et Socapalm au Cameroun) ont acquis par concession d’importantes terres arables en 2008. Mais les conditions de cessions restent obscures et l’impact sur l’environnement et les populations demeurent un véritable problème dont se […]
L’Afrique du sud, via « PIC », sert d’effet de levier à ECOBANK : injection de 250 millions de $EU
Questions sur l’actualité du 2 Mai 2012 Tout le monde a au moins une fois entendu le nom de la banque africaine ECOBANK. Par contre, ils sont nombreux les Africains qui ne connaissent pas la société d’investissement public sud-africaine dénommée « PIC (Public Investment Corporation)» qui gère le fonds de pension des employés de l’Etat sud-africain (GEPF). […]
La nourriture comme agrocarburant en Afrique : une erreur stratégique ?
Questions sur l’actualité du 16 Janvier 2012 A force de chercher à faire venir les investisseurs étrangers pour soutenir leur développement économique, de nombreux dirigeants africains oublient de réfléchir sur ce qu’ils font et les conséquences sur les populations africaines. Pire, ils finissent par répondre systématiquement aux objectifs des pays étrangers, des investisseurs étrangers et […]
JDA du Jeudi 30 Juin 2011 sur africa n°1
RD CONGO : Assassinat de Floribert CHEBEYA, fondateur de l’ONG « La Voix des Sans Voix » et de son chauffeur Fidèle BAZANA : le verdict du 24 juin 2011 laisse un goût d’inachevé. Les vrais commanditaires seraient des « intouchables ». La justice congolaise est-elle responsable et indépendante ? Quelle est la position de l’ONG face au verdict du 24 juin ? […]
CONSENSUS ANTI-CONSENSUS DE WASHINGTON : Vers le solidarisme contractuel dans l’architecture financière mondiale
Suite au sauvetage massif des banques par les Etats et la nouvelle réglementation du secteur bancaire dite de “Bâle III”, la crise financière et économique est définitivement derrière nous. En effet, d’après Bâle III, les institutions financières doivent faire passer leurs fonds propres à 4,5 % du total du bilan avant 2015 et mettre de côté avant 2019 2,5 % de ce bilan comme un fond de précaution obligatoire. Il est encore possible pour de nombreuses banques d’échapper à cette réglementation sans être inquiétées. La fragile reprise économique ne permet pas réellement de mettre en œuvre ces décisions politiques, d’où l’avertissement de nombreux banquiers qui rappellent que “la nouvelle réglementation pourrait étouffer la reprise” surtout qu’une certaine flexibilité pourrait être introduite dans les normes relatives à la liquidité, dès lors que les fluctuations défavorables du marché pourraient l’exiger.
Cérémonies de clôture du 45e Assemblée annuelles du Groupe de la Banque africaine de Développement
AFRICA 24 TV: Interview télévisé
Thème : le 27-28 mai 2010 à Abidjan se tiennent les assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de Développement (GBAD). C’est l’occasion de faire le bilan de cette institution africaine avec l’élection du Président actuel Donald Kaberuka, seul candidat, pour une deuxième mandat de 5 ans.
LA « FRANÇAFRIQUE » D’hier à aujourd’hui
Introduction : légitimités et hégémonisme
Les représentants de la France d’aujourd’hui sont encore des intoxiqués de l’ancien empire colonial. Les raisons en sont simples : la droite parlementaire, comme l’extrême droite et la « gauche » socialiste ont leur part de responsabilité dans les politiques répressives de la colonisation et de la décolonisation. Il n’est pas dans leur tradition de pratiquer l’autocritique[1]. De surcroît, la politique actuelle ne peut être privée d’une légitimation de nature idéologique. La colonisation, action de conquête banale au regard de l’Histoire s’était affublée d’une dimension civilisatrice. Les guerres menées contre les Résistances puis contre les mouvements de libération nationale l’ont été sans ménagement, hors de toute légalité nationale ou internationale, au nom du « progrès » puis de l’anticommunisme, y compris lorsque les colonisateurs ne s’opposaient qu’à des forces nationalistes, éloignées du communisme voire même anticommunistes. Cet anticommunisme n’était que la pseudo « dignité » du pilleur et du massacreur colonialiste.
Avec la disparition de l’URSS et de ses alliés, les puissances occidentales – dont la France – bénéficiaires d’un monde devenu unipolaire, ont recherché de nouvelles légitimations pour prolonger leur hégémonisme sur le Sud, en particulier sur l’Afrique.
LA MUTATION DE L’AFRIQUE ENTRE 2010-2019 : Le partenariat intelligent comme stratégie
La décade 2000-2009 se termine. L’Afrique entre de plein pied dans la décade 2010-2019 sans avoir fait le bilan des responsabilités internes pour ce qui est du passé et sans avoir fixé les objectifs des 10 prochaines années au plan interne. Aussi sur 54 pays africains et 50 ans après les indépendances juridiques pour les uns, politiques pour les autres, les pays africains qui ne connaissent pas les devoirs et les responsabilités de l’indépendance économique sont largement majoritaires.
Crise financière mondiale : des réponses alternatives de l’Afrique – (CoDA 2009)
La Coalition pour le Dialogue sur l’Afrique (CoDA) propose une lecture alternative des réponses à apporter aux conséquences en Afrique de la crise financière de 2008. Le paradigme de dépendance économique et financière ne suffit plus pour expliquer la complexité d’une crise systémique touchant les nations africaines. Rupture avec l’économie palliative, rejet d’une Afrique conçue comme la variable d’ajustement pour les économies postindustrielles, vigilance à l’égard du piège contenu dans le concept de « réduction de la pauvreté » qui n’est pas du tout synonyme de création de richesse partagée, neutralisation des solutions toutes faites ou dites « universelles », etc. Tels sont les préalables.
UNE AUTRE AFRIQUE EST POSSIBLE : Organiser la lisibilité et la transparence
Le développement de l’Afrique ne peut qu’être l’affaire de tous les citoyens africains et non uniquement celle de quelques dirigeants africains.
L’Afrique doit-elle s’endetter pour faire face à la crise mondiale ?
Au lendemain du sommet du G20 de Londres qui a décidé d’accroître les capacités de prêts du Fonds monétaire international (FMI), les Africains s’interrogent sur les risques d’un endettement pour faire face à la crise. A la veille de l’assemblée du printemps des institutions de Bretton Woods qui ce week-end, à Washington, des ministres des Finances des pays à faible revenu se sont réunis dans la capitale américaine pour réfléchir sur la question.