Questions sur l’actualité du 10 Mai 2012 L’Afrique en général, l’Afrique francophone en particulier, a graduellement fait des progrès en matière de résultats électoraux. On est passé des triomphes sans combattants entre 95% – 100 % des suffrages pour passer à des résultats autour de 60 % – 70 % mais fondés sur des résultats […]
Madagascar
Les femmes africaines : les améliorations récentes cachent les injustices
Questions sur l’actualité du 12 Mars 2012 En 2010, le nombre de femmes siégeant dans les parlements africains atteint les 20 %, légèrement au-dessus des 19 % que constitue la moyenne mondiale. Lorsque l’on se penche sur les statistiques par pays, il y a problème. En Algérie, on est passé en vingt ans de 2 […]
En Afrique, une conjoncture favorable malgré la crise
Au moment où nombre de pays d’Afrique traversent la période économique la plus prospère de leur histoire depuis 1960, le Sénégal semble incapable de saisir sa chance. En 2010, le continent est le deuxième moteur de la croissance économique mondiale après l’Asie (). Depuis 2000, les pays d’Afrique subsaharienne ont connu une croissance moyenne située entre […]
Les Champs africains vont appartenir aux Banques et aux spéculateurs
Questions sur l’actualité du 21 novembre 2011 C’est en 2008 qu’un groupe sud-coréen, Daewoo, signa un accord avec le Gouvernement malgache dirigé à l’époque par le Président Marc Ravalomanana. Il fut question d’exploiter pendant 99 ans une partie de Madagascar plus grande que la Gambie avec en contrepartie de l’argent frais pour le gouvernement sans […]
Madagascar, amnistie sans impunité : La feuille de route ne suffit pas
Questions sur l’actualité du 23 septembre 2011 La nouvelle feuille de route entre les acteurs politiques de Madagascar a été signée. Merci à la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) qui n’a pas ménagé sa peine pour permettre aux uns et autres de parvenir à une solution négociée d’une crise politique qui dure depuis le […]
JDA du Jeudi 30 Juin 2011 sur africa n°1
RD CONGO : Assassinat de Floribert CHEBEYA, fondateur de l’ONG « La Voix des Sans Voix » et de son chauffeur Fidèle BAZANA : le verdict du 24 juin 2011 laisse un goût d’inachevé. Les vrais commanditaires seraient des « intouchables ». La justice congolaise est-elle responsable et indépendante ? Quelle est la position de l’ONG face au verdict du 24 juin ? […]
COTE D’IVOIRE ET LA DÉMOCRATIE SÉLECTIVE DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
Selon Madame le Représentant du Haut-commissaire des droits de l’Homme, les 50 morts et 200 blessés à la veille des fêtes de la fin d’année en Côte d’Ivoire sont en train de transformer l’imbroglio politique ivoirien en un imbroglio sécuritaire. Malgré les déclarations faites de part et d’autre d’avancer vers une « solution », pour le moment sans compromis et sans violence, la réalité sur le terrain porte les stigmates de combats non visibles que se livrent les partisans des deux « Présidents » de la Côte d’Ivoire, suite au viol du processus électoral lors de la proclamation des résultats de la présidentielle du 28 novembre. Les positions intransigeantes des deux parties – relayées parfois par la Communauté internationale – au lieu de préserver le rôle d’arbitre de celle-ci et d’être la source première de la solution en Côte d’Ivoire, pourraient transformer cette dernière en problème.
Le Grand Débat du Vendredi 19 Novembre 2010
Le Grand Débat, c’est ,au jour le jour, le regard d’Africa N°1 sur l’actualité en France, en Afrique et dans le Monde. Décryptage et confrontation des idées….
Thèmes :
Burkina Faso : Une élection pour rien ?
A quoi sert le sommet du G20 ?
Madagascar : Drôle de putsch
“SILENCER” LE PEUPLE AFRICAIN : Le Mozambique confirme la règle
L’augmentation du prix de nombreux produits et services au cours du mois d’août 2010, celui du pain en particulier, a fait exploser la patience des Mozambicains. Maputo a connu des émeutes de la faim, ou plus exactement du pouvoir d’achat. Comme réponses, ce furent des gaz lacrymogènes, des tirs à balles réelles, des blessés et des morts. Lorsque Armando Guebuza, le Président du pays, sort de sont mutisme et après avoir procédé à l’augmentation de la plupart des services et denrées de première nécessité, il rappelle “très sereinement” que rien ne changera dans sa politique. La hausse des prix est maintenue, même si mort d’hommes s’en suit.
Cérémonies de clôture du 45e Assemblée annuelles du Groupe de la Banque africaine de Développement
AFRICA 24 TV: Interview télévisé
Thème : le 27-28 mai 2010 à Abidjan se tiennent les assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de Développement (GBAD). C’est l’occasion de faire le bilan de cette institution africaine avec l’élection du Président actuel Donald Kaberuka, seul candidat, pour une deuxième mandat de 5 ans.
LA « FRANÇAFRIQUE » D’hier à aujourd’hui
Introduction : légitimités et hégémonisme
Les représentants de la France d’aujourd’hui sont encore des intoxiqués de l’ancien empire colonial. Les raisons en sont simples : la droite parlementaire, comme l’extrême droite et la « gauche » socialiste ont leur part de responsabilité dans les politiques répressives de la colonisation et de la décolonisation. Il n’est pas dans leur tradition de pratiquer l’autocritique[1]. De surcroît, la politique actuelle ne peut être privée d’une légitimation de nature idéologique. La colonisation, action de conquête banale au regard de l’Histoire s’était affublée d’une dimension civilisatrice. Les guerres menées contre les Résistances puis contre les mouvements de libération nationale l’ont été sans ménagement, hors de toute légalité nationale ou internationale, au nom du « progrès » puis de l’anticommunisme, y compris lorsque les colonisateurs ne s’opposaient qu’à des forces nationalistes, éloignées du communisme voire même anticommunistes. Cet anticommunisme n’était que la pseudo « dignité » du pilleur et du massacreur colonialiste.
Avec la disparition de l’URSS et de ses alliés, les puissances occidentales – dont la France – bénéficiaires d’un monde devenu unipolaire, ont recherché de nouvelles légitimations pour prolonger leur hégémonisme sur le Sud, en particulier sur l’Afrique.
AFRIQUE ET ETATS-UNIS : Bi-régionalisme, représentativité et pouvoir d’influence
1. Introduction : Du “new look” au “new deal” de l’interdépendance
Avant et après le discours d’Accra de Barack Obama[ref] Barack H. Obama, version française du discours : Organisation de la Presse Africaine, “Discours du Président Obama au Ghana”, 12 juillet 2009, voir
Au service du développement de l’Afrique : Une banque entre finance et solidarité
En 2005, avec une confortable majorité (78,82 % des actionnaires), l’ex-ministre rwandais des finances et de la planification économique, M. Donald Kaberuka, recevait le mandat de mettre en œuvre ses ambitions pour le continent au service de la Banque africaine de développement (BAD). Reconnu pour avoir redressé et modernisé l’économie du Rwanda après le génocide de 1994, il se fixa pour objectif de « hisser la BAD au niveau de ses homologues, la Banque asiatique de développement et la Banque interaméricaine de développement, en termes d’efficacité et de résultats. »
Depuis, cette institution accompagne les priorités nationales et régionales des Etats membres (lire « Points de repère »), non sans prendre en compte ses propres visions fondées sur la promotion mondiale du continent, la réduction de la pauvreté, l’intégration et le renforcement de la compétitivité de l’Afrique sur les marchés internationaux. Pareille action a été possible grâce à une décentralisation des opérations vers des bureaux de représentation localisés, une réduction de la bureaucratie et un renforcement des capacités d’anticipation et d’analyse économique de l’institution, qui aspire à devenir un centre d’excellence et de transfert des connaissances.