Questions sur l’actualité du 19 décembre 2011 Faut-il croire qu’il y a une crise du système capitaliste dans les pays occidentaux ? Assurément ! Alors, s’il y a crise profonde, aujourd’hui économique et sociale, demain culturelle voire civilisationnelle, ce ne sont plus les méthodes standardisées des institutions financières de Washington, ni celles de l’Union européenne qui doivent […]
Dévaluation
Entre indiscipline et discipline budgétaire : un nouveau traité en Union européenne !
Questions sur l’actualité du 15 décembre 2011 Rigueur, récession… des mots qui deviennent familiers… Mais cela rend anxieux. Chacun se demande s’il aura encore un travail demain matin en se levant. Mais cette anxiété se retrouve au niveau des Etats. Les Etats souffrant d’une maladie particulière qu’est le déficit budgétaire. C’est une situation dans laquelle […]
L’Afrique peut aider l’Europe : Entre rigueur et récession, le « New Deal »
Questions sur l’actualité du 8 décembre 2011 Avec la crise de la dette publique, l’Union européenne a transformé une crise hypothécaire et financière de 2007/2008 en une crise de mauvaise gouvernance. Avec le mauvais arbitrage consistant à sauver les banques engluées dans une dette privée avec l’argent des contribuables, les gouvernants des pays riches ont […]
Dévaluer et quitter la Zone Franc ou quitter la Zone Franc et dévaluer ?
Questions sur l’actualité du 2 décembre 2011 La plupart des monnaies africaines, au nombre de 41 sont non convertibles y compris le FCFA en circulation dans 15 pays, le Comores n’ayant pas la même parité que les deux autres zones d’Afrique centrale et de l’Ouest. La dévaluation du Franc de la Communauté financière africaine (CFA) […]
Rigueur en France : quelles conséquences en Afrique ?
Questions sur l’actualité du 8 septembre 2011 Après moult tergiversations et euphémisme, le Premier ministre français François Fillon confirme la rigueur et l’austérité en 3 mots : plus d’efforts, plus de responsabilité, et moins de dépenses ». Cette obligation de « rigueur budgétaire » en France pose un autre problème : pourquoi n’y-t-il pas eu de rigueur auparavant ? Pire, […]
L’ARCHITECTURE D’UN GOUVERNEMENT ECONOMIQUE EUROPEEN : Entre endettement et négation du pouvoir d’achat
17 août 2011 Personne n’attendait de grandes avancées du couple « Merkel-Sarkozy» lesquels se sont rencontrés le 16 août 2011 en pleine crise de confiance des places financières. Pourtant à analyser les propositions faites, il semble que tout ce qui touche de près ou de loin à un renflouement des « caisses » de l’Union européenne a été […]
LES RAISONS DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE DE L’AFRIQUE
8 juin 2011 L’Afrique a bénéficié de la compétitivité au plan mondial, ce qui a permis de vendre les matières premières non transformées à des prix compétitifs, ce qui n’était pas le cas avant l’arrivée des pays émergents notamment la Chine. Le continent a bénéficié de conditions favorables au niveau climatique, notamment une bonne pluviométrie, […]
G20 ET INSTITUTIONALISATION DE LA POSTCOLONIE : L’Afrique exclue des décisions ?
Dans le cadre de la double présidence française du G8 et du G20 qui a commencé depuis novembre 2010, Nicolas Sarkozy, le Président français, a dévoilé son agenda le 24 janvier 2011 sans apporter de précisions sur les moyens concrets de mettre en œuvre des objectifs. Les chances de faisabilité de nombreuses propositions, pourtant alléchantes, semblent relever d’une opération de communication. Les annonces précédentes sont passées sous silence. Et les vrais problèmes que constituent le contrôle des banques et la limitation des profits distribués ne sont pas abordés. Le G20 travaille-t-il pour améliorer le sort des 172 Etats non représentés dans le G20 ? Le G20 cherche-t-il à mieux surveiller et contrôler les velléités futures de résistance, voire de révolte économique, des 172 pays laissés pour compte ? Avec une Afrique divisée – entre les dirigeants qui trahissent la cause de population en faisant passer les intérêts étrangers avant ceux des populations locales et les dirigeants qui tentent d’organiser leur souveraineté économique -, les marges de manœuvre pour une Afrique considérée au mieux comme un simple observateur, au pire comme une variable d’ajustement pour les puissances moyennes, pose problème. Le G20 tente-t-il d’institutionnaliser la postcolonie en organisant l’exclusion de l’Afrique dans les décisions la concernant ?
Du G20 au G21 : Solidarité, interdépendance et Afrique
La souveraineté commerciale a réorienté le G20 de Séoul, Corée du Sud (11-12 novembre 2010) vers la formation d’une future gouvernance économique du monde, même si les pays pauvres sont encore largement exclus. Malheureusement, la solidarité internationale effective n’est pas au rendez-vous. Ou plus exactement, la notion de don, cette forme moderne de la charité étatique a fait place à la solidarité fondée sur le retour sur investissement. Le partage de rôles entre le G20 et le Conseil de sécurité tend à émerger à la vitesse de l’escargot au plan politique. Le volet économique semble petit à petit se négocier au sein d’un groupe élargi qui a besoin de donner une voix décisionnelle à l’Afrique en évoluant en G21.
CONSENSUS ANTI-CONSENSUS DE WASHINGTON : Vers le solidarisme contractuel dans l’architecture financière mondiale
Suite au sauvetage massif des banques par les Etats et la nouvelle réglementation du secteur bancaire dite de “Bâle III”, la crise financière et économique est définitivement derrière nous. En effet, d’après Bâle III, les institutions financières doivent faire passer leurs fonds propres à 4,5 % du total du bilan avant 2015 et mettre de côté avant 2019 2,5 % de ce bilan comme un fond de précaution obligatoire. Il est encore possible pour de nombreuses banques d’échapper à cette réglementation sans être inquiétées. La fragile reprise économique ne permet pas réellement de mettre en œuvre ces décisions politiques, d’où l’avertissement de nombreux banquiers qui rappellent que “la nouvelle réglementation pourrait étouffer la reprise” surtout qu’une certaine flexibilité pourrait être introduite dans les normes relatives à la liquidité, dès lors que les fluctuations défavorables du marché pourraient l’exiger.
“SILENCER” LE PEUPLE AFRICAIN : Le Mozambique confirme la règle
L’augmentation du prix de nombreux produits et services au cours du mois d’août 2010, celui du pain en particulier, a fait exploser la patience des Mozambicains. Maputo a connu des émeutes de la faim, ou plus exactement du pouvoir d’achat. Comme réponses, ce furent des gaz lacrymogènes, des tirs à balles réelles, des blessés et des morts. Lorsque Armando Guebuza, le Président du pays, sort de sont mutisme et après avoir procédé à l’augmentation de la plupart des services et denrées de première nécessité, il rappelle “très sereinement” que rien ne changera dans sa politique. La hausse des prix est maintenue, même si mort d’hommes s’en suit.
LA « FRANÇAFRIQUE » D’hier à aujourd’hui
Introduction : légitimités et hégémonisme
Les représentants de la France d’aujourd’hui sont encore des intoxiqués de l’ancien empire colonial. Les raisons en sont simples : la droite parlementaire, comme l’extrême droite et la « gauche » socialiste ont leur part de responsabilité dans les politiques répressives de la colonisation et de la décolonisation. Il n’est pas dans leur tradition de pratiquer l’autocritique[1]. De surcroît, la politique actuelle ne peut être privée d’une légitimation de nature idéologique. La colonisation, action de conquête banale au regard de l’Histoire s’était affublée d’une dimension civilisatrice. Les guerres menées contre les Résistances puis contre les mouvements de libération nationale l’ont été sans ménagement, hors de toute légalité nationale ou internationale, au nom du « progrès » puis de l’anticommunisme, y compris lorsque les colonisateurs ne s’opposaient qu’à des forces nationalistes, éloignées du communisme voire même anticommunistes. Cet anticommunisme n’était que la pseudo « dignité » du pilleur et du massacreur colonialiste.
Avec la disparition de l’URSS et de ses alliés, les puissances occidentales – dont la France – bénéficiaires d’un monde devenu unipolaire, ont recherché de nouvelles légitimations pour prolonger leur hégémonisme sur le Sud, en particulier sur l’Afrique.
LA MUTATION DE L’AFRIQUE ENTRE 2010-2019 : Le partenariat intelligent comme stratégie
La décade 2000-2009 se termine. L’Afrique entre de plein pied dans la décade 2010-2019 sans avoir fait le bilan des responsabilités internes pour ce qui est du passé et sans avoir fixé les objectifs des 10 prochaines années au plan interne. Aussi sur 54 pays africains et 50 ans après les indépendances juridiques pour les uns, politiques pour les autres, les pays africains qui ne connaissent pas les devoirs et les responsabilités de l’indépendance économique sont largement majoritaires.