Lors des changements de pouvoir non préparés, les autocrates africains semblent avoir opté pour le « après-moi, le déluge ». Les militaires qui prennent le pouvoir en Afrique, avec l’exception notable de Jerry Rawlings au Ghana ou Amani Toumani Touré au Mali pour ne citer qu’eux, affirmaient qu’ils ne sont là que pour « redresser la situation » et n’avaient « pas l’intention de se présenter aux élections ».
Umaru Musa Yar’Adua
NIGERIA : CORRUPTION BALISEE ET NOUVEAU DEPART ?
Selon le baromètre mondial de la corruption de Transparency International (TI), les efforts des gouvernements africains pour lutter effectivement contre la corruption restent une préoccupation importante. La moyenne annuelle de corruption dans le monde est de 28 sur une échelle où 100 correspond au pays le plus corrompu dans le monde et 0 celui qui l’est le moins.