Questions sur l’actualité du 16 novembre 2011 En Afrique, au Kenya, au Zimbabwe ou au Togo, c’est sous le feu des critiques suite à des élections contestées que se font l’annonce et la formation d’un gouvernement de coalition nationale. Généralement, il s’en suit la mise en place d’une commission d’enquête internationale après des répressions musclées, […]
Zimbabwe
Quatre milliardaires africains : sans huiler l’Etat, mission impossible !
Questions sur l’actualité du 10 novembre 2011 Impossible d’être milliardaire en Afrique sans l’Etat. Entre simple bienveillance et véritable agent permettant des rétrocommissions, chacun peut épiloguer sans trouver des preuves. En ne comptant pas les Chefs d’Etats africains parmi les milliardaires africains car ils sont « hors catégories », Quatre personnalités hors du commun ont été identifiés. […]
Cap Vert à l’honneur : à quoi sert le prix du leadership d’excellence « Mo Ibrahim » ?
Questions sur l’actualité du 4 novembre 2011 Né au Soudan en Nubie, Mo Ibrahim est un authentique « Kamit » qui décroche son doctorat de télécommunications mobiles au Royaume Uni (Birmingham). Modèle de l’entrepreneur africain, il est devenu milliardaire grâce à de nombreuses innovations en télécom et en gestion. Sa vision : mettre le téléphone portable à la […]
COMMUNAUTE INTERNATIONALE ET DROIT D’INGERENCE : Approche manichéenne et vérité des urnes violée
Il est clair aujourd’hui que la définition du terme « Communauté internationale » est à géométrie variable selon que l’on aborde le sujet de l’Afghanistan, de Bahreïn, de la Libye, de la Côte d’Ivoire, de la Centrafrique, du Bénin ou du Togo. Depuis l’offensive éclair, démarrée depuis le début du mois, sur la capitale économique de la […]
COTE D’IVOIRE ET LA DÉMOCRATIE SÉLECTIVE DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
Selon Madame le Représentant du Haut-commissaire des droits de l’Homme, les 50 morts et 200 blessés à la veille des fêtes de la fin d’année en Côte d’Ivoire sont en train de transformer l’imbroglio politique ivoirien en un imbroglio sécuritaire. Malgré les déclarations faites de part et d’autre d’avancer vers une « solution », pour le moment sans compromis et sans violence, la réalité sur le terrain porte les stigmates de combats non visibles que se livrent les partisans des deux « Présidents » de la Côte d’Ivoire, suite au viol du processus électoral lors de la proclamation des résultats de la présidentielle du 28 novembre. Les positions intransigeantes des deux parties – relayées parfois par la Communauté internationale – au lieu de préserver le rôle d’arbitre de celle-ci et d’être la source première de la solution en Côte d’Ivoire, pourraient transformer cette dernière en problème.
RWANDA ET BURKINA-FASO : La maîtrise de la démocratie palliative ?
Le mode d’emploi pour conserver le pouvoir sans trop d’effusions de sang se trouve dans les expériences de la démocratie palliative en Afrique. Le Burkina et le Rwanda viennent gonfler la longue liste inaugurée par la Tunisie, le Kenya, le Zimbabwe, le Gabon, le Togo pour ne citer que ces quelques cas qui passent de l’exception au droit commun. Tous ces pays tentent de justifier l’autoritarisme comme un moyen d’assurer le développement d’abord, la démocratie plus tard. Mais nombreux sont-ils en fait à ne faire qu’endetter les pays sans que le retour économique pour l’ensemble de la population se manifeste sous forme d’amélioration du bien-être.
VERITE DES URNES ET NEUTRALITE COUPABLE : Le vote des Africains va devoir être compté !
Introduction : la Démocratie de l’autosatisfaction en Afrique
J’ai été un si bon dirigeant que pour “me récompenser” et “récompenser le peuple”, je reste au pouvoir. Voici la phrase magique qui est à la base de toutes les entorses à la démocratie en Afrique. Il suffit de citer les pays comme le Zimbabwe, le Kenya ou le Libéria du côté des pays anglophones ou alors du côté francophone, le Gabon, le Togo, la Centrafrique, la Côte d’Ivoire, le Niger ou même la Guinée où des agents sous-traitants discrets parfois bien clairement identifiés tentent, de manière subtile et souvent avec succès, à modifier la vérité des urnes en Afrique. Le tout est régulièrement camouflé sous des manifestations et des heurts parfois violents qui créent la diversion et permet aux donneurs d’ordre de se donner une bonne conscience tout en rejetant les responsabilités sur une désorganisation technique bien orchestrée.
Cérémonies de clôture du 45e Assemblée annuelles du Groupe de la Banque africaine de Développement
AFRICA 24 TV: Interview télévisé
Thème : le 27-28 mai 2010 à Abidjan se tiennent les assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de Développement (GBAD). C’est l’occasion de faire le bilan de cette institution africaine avec l’élection du Président actuel Donald Kaberuka, seul candidat, pour une deuxième mandat de 5 ans.
AFRIQUE ET ETATS-UNIS : Bi-régionalisme, représentativité et pouvoir d’influence
1. Introduction : Du “new look” au “new deal” de l’interdépendance
Avant et après le discours d’Accra de Barack Obama[ref] Barack H. Obama, version française du discours : Organisation de la Presse Africaine, “Discours du Président Obama au Ghana”, 12 juillet 2009, voir
POLITIQUE DES TERRES EN AFRIQUE AUSTRALE : Répartition des terres ou répartition des richesses
La politique des terres dans cinq pays d’Afrique australe, Afrique du sud, Zimbabwe, Namibie, Mozambique et Botswana, a été marquée, au moment des accords d’indépendance par un consensus dans chacun de ces pays entre les colonisateurs et les dirigeants nationalistes. Dans la plupart d’entre eux, Namibie, Botswana et même Mozambique, malgré la guerre civile où la propriété de la terre n’a pas été un enjeu, ce consensus a évolué de manière pacifique…
LA DICTATURE DU STATU QUO ? L’impossible passage en force au Togo
Il est paradoxal que les responsables de l’organisation des élections togolaises n’aient pas spontanément annoncé le taux de participation alors que les électeurs togolais se sont déplacés massivement aux urnes.
Attention Mr Jabulani Sikhakhane
Dear Mr. Sikhakhane,
Thanks for your analysis, but a large part of it is not correct and fails to raise the strategic and fundamental issue of economic alternative for Africa.
As the lead consultant for CoDa (just recruited 4 weeks before the meeting took place), I was asked to prepare a paper and to speak 30-35 mn and spoke 42 mn. The 20 mn you referred to seems to be a last minute arbitrary decision (on the program) and unknown to me.
Africa’s Alternative Response to the Global Financial Crisis
The Coalition for Dialogue on Africa (CoDA) offers an alternative perspective on the responses to the consequences of the 2008 financial crisis in Africa. The paradigm of economic and financial dependency can no longer adequately explain the complexity of a systemic crisis facing African Nations. The under-mentioned prerequisites must be met: break with the palliative economy, reject the conception of Africa as the variable adjustment for post-industrial economies, be ever alert to the trap embedded in the “poverty reduction” concept which is by no means synonymous with shared wealth creation, neutralize straight-jacket solutions considered as “universal solutions”, etc.