Pas un jour le soleil ne se lève désormais sur le Togo, sans qu’il ne mette en lumière les exactions toujours plus caractérisées du pouvoir RPT-AGO de Faure Gnassingbé, à l’encontre de tous ceux qui dans ce pays sont épris de justice de liberté et de progrès social. La nouvelle alliance RPT-AGO n’est rien d’autre qu’un mariage de raison contre l’avis du Peuple togolais où la circulation d’argent ne peut être exclue entre Faure Gnassingbé et Gilchrist Olympio.
Agbéyomé KODJO
TOGO : L’UNION EUROPEENNE DEFEND LA CONTRE-VERITE DES URNES ET DES COMPTES
Radio Kanal K – Suisse – Emission “Fenêtre sur l’Afrique”
Journaliste : Sylvain Amos avec l’intervention d’un confrère basé en Allemagne : Romain Koudjodji
Samedi 5 juin 2010, 20-21h.
Interview: Dr Yves Ekoué Amaïzo,
RESISTANCE MARATHON DES PARTIS DE L’ALTERNANCE : Post-élections sanglantes au Togo
Face à un déni de la vérité populaire et suite à une interdiction-report des manifestations pacifique des partis de l’alternance, la nouvelle épreuve des mouvements pour la vérité des urnes ne peut que passer par des consultations populaires si l’on veut éviter des confrontations directes et de plus en plus ensanglantées. La Constitution togolaise autorise tout citoyen à s’exprimer en apposant son soutien à des propositions pacifiques. La Communauté internationale ne demande qu’à soutenir. C’est une épreuve d’endurance et d’usure.
TOGO : CONVAINCRE LES OCCIDENTAUX Irrégularités, invalidation et transition
Le moins que l’on puisse dire est que tout le processus électoral au Togo n’a permis : ni de sortir le pays d’une longue crise de 43 ans d’un système dynastique, ni à la vérité des urnes de confirmer Faure Gnassingbé comme président légitime, ni de réussir l’alternance politique avec un jeu clair des partis d’opposition.
LA DICTATURE DU STATU QUO ? L’impossible passage en force au Togo
Il est paradoxal que les responsables de l’organisation des élections togolaises n’aient pas spontanément annoncé le taux de participation alors que les électeurs togolais se sont déplacés massivement aux urnes.
TOGO – présidentielle du 4 mars 2010
C’est le 4 mars 2010 que les Togolais sont appelés aux urnes pour élire leur président. Sept candidats sont en lice, dont le chef de l’Etat sortant, Faure Gnassingbé. La précédente élection présidentielle en 2005 avait été marquée par des violences qui avaient fait des centaines de morts. Le scrutin de cette année est donc attentivement suivi par la communauté internationale.
PRESIDENT DE TOUS AU TOGO ? Tripolarisation et tractations postélectorales
Avec une campagne électorale se terminant le 2 mars 2010 et des élections présidentielles prévues le 4 mars 2010, l’Union africaine a décidé d’envoyer, dès le 28 février 2010, sa mission d’observation que dirigera l’ex-Président du Nigeria, Olusegun Obasanjo.
PRESIDENTIELLE AU TOGO : Démocratie palliative ou vérité des urnes ?
A la date du 12 février 2010, les élections présidentielles, programmées par le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour le 28 février 2010, viennent d’être reportées au 4 mars 2010 suite aux ultimes discussions entre le médiateur burkinabé Blaise Compaoré et le Président togolais Faure Gnassingbé
Togo : L’union sacrée face à la démocratie de l’impasse
Le Togo est en pleine opérationnalité du coup d’Etat constitutionnel perpétré par un groupe de militaires togolais. Ces derniers ont porté Faure Gnassingbé, fils du père, au pouvoir. Pour satisfaire une communauté africaine et internationale soucieuse de sauver les apparences d’une démocratie écorchée depuis 38 ans au Togo, Faure Gnassingbé a délégué ses pouvoirs, de manière anti-constitutionnelle, au second vice-président de l’Assemblée nationale tout en gardant en sous-main le pouvoir.
La spirale de la sagesse
L’aide de l’Union européenne au Togo, interrompue en 1993, n’a pas encore repris bien que le processus de normalisation, entamé le 15 novembre 2003 sur la base de 22 engagements pris le 14 avril 2004 a été mis en veilleuse suite au décès du président togolais Gnassingbé Eyadéma annoncé le 5 février 2005.
En décidant le 9 mars 2005 de ne pas envoyer de missions d’observation pour la prochaine élection présidentielle prévue selon la constitution togolaise, le 24 avril 2005 au Togo, l’Union européenne (UE) a pris une sage décision, celle de ne pas cautionner les résultats d’élections ne répondant pas à des standards démocratiques acceptables par la communauté internationale. La même décision avait été prise par l’UE pour les élections présidentielles togolaises de juin 2003, dans l’impossibilité à l’époque de pouvoir conduire une « mission exploratoire ».