Avec une campagne électorale se terminant le 2 mars 2010 et des élections présidentielles prévues le 4 mars 2010, l’Union africaine a décidé d’envoyer, dès le 28 février 2010, sa mission d’observation que dirigera l’ex-Président du Nigeria, Olusegun Obasanjo.
Communauté internationale
PRESIDENTIELLE AU TOGO : Démocratie palliative ou vérité des urnes ?
A la date du 12 février 2010, les élections présidentielles, programmées par le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour le 28 février 2010, viennent d’être reportées au 4 mars 2010 suite aux ultimes discussions entre le médiateur burkinabé Blaise Compaoré et le Président togolais Faure Gnassingbé
UNION AFRICAINE : Gestion commune ou gestion conservatoire ?
La 14e session ordinaire des chefs d’Etat membres de l’Union africaine (UA) qui s’est tenu à Addis-Abeba du 31 janvier au 2 février 2010 n’a pas échappé à sa tradition. Alors que le thème principal annoncé en fanfare était les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), ce sont les énièmes conciliabules de dernières minutes qui prennent le dessus dans l’actualité. Il s’agit d’une perte de temps importante pour l’organisation alors que ce ne sont pas les sujets qui manquaient.
QUELLE AFRIQUE POUR 2010-2019 : La banalisation de l’indifférence ?
La Conférence de Copenhague a donné des résultats plus que décevants pour l’Afrique. Cela n’a rien d’étonnant puisque les priorités données par les dirigeants africains eux-mêmes à ce dossier au cours des deux dernières décennies ne souffrent d’aucune réalité tangible. L’énergie solaire, les énergies renouvelables, la protection de l’écosystème forestier, les politiques de recyclage des déchets, la lutte contre les déchets toxiques, etc. n’ont pas été des priorités dans les arbitrages budgétaires des Etats africains. Toutefois, les dirigeants africains se sont donné le mot pour parler d’une même voix, malgré la défection de quelques chefs d’Etat d’Afrique centrale qui ont choisi de s’aligner sur la voix de la France et de conformer leur position de principe à celle d’une certaine « néo-françafrique ».
AFRIQUE : ALTERNATIVES EMERGENTES
Commencer un livre avec une conjonction de coordination de type emphatique « et » comme au demeurant le « Et demain l’Afrique » de l’ex-secrétaire général de l’OUA, Edem Kodjo, rappelle que Jean Ping s’inscrit bien dans un processus. Poser des questions, c’est y répondre de manière convaincante. C’est ce qu’à réussi Erik Reinert en puisant dans l’histoire économique pour expliquer le fossé économique entre riches et pauvres.
Crise financière mondiale : des réponses alternatives de l’Afrique – (CoDA 2009)(Diaporama)
L’Afrique subit les conséquences directes d’une crise exogène liée à un excès de dérégulation et d’organisation de la création de richesse en déconnection avec la production et l’économie réelle. Par sa gestion macro-économique prudente et la faiblesse de ses infrastructures financières, l’Afrique n’opère que très peu dans le marché virtuel, encore moins sur celui de la spéculation. A ce titre, l’Afrique n’est ni coupable, ni responsable de la crise financière de 2008. Elle subit néanmoins dans la durée les effets collatéraux des externalités économiques.
Crise financière mondiale : des réponses alternatives de l’Afrique – (CoDA 2009)
La Coalition pour le Dialogue sur l’Afrique (CoDA) propose une lecture alternative des réponses à apporter aux conséquences en Afrique de la crise financière de 2008. Le paradigme de dépendance économique et financière ne suffit plus pour expliquer la complexité d’une crise systémique touchant les nations africaines. Rupture avec l’économie palliative, rejet d’une Afrique conçue comme la variable d’ajustement pour les économies postindustrielles, vigilance à l’égard du piège contenu dans le concept de « réduction de la pauvreté » qui n’est pas du tout synonyme de création de richesse partagée, neutralisation des solutions toutes faites ou dites « universelles », etc. Tels sont les préalables.
Gouvernance africaine : Mo Ibrahim ou le prix « Nobel » de la « Vérité »
Lorsqu’un milliardaire africain, Mo Ibrahim, soudanais, a réussi à faire fortune sur le continent dans la téléphonie mobile sans avoir investi dans l’industrialisation du continent, il y a lieu de s’interroger sur ses motivations profondes lorsqu’il met en place un index sur la gouvernance politique. Pour beaucoup, il tenterait par son argent « d’acheter » les chefs d’Etat qui cèdent volontairement le Pouvoir politique. C’est sa façon de participer à l’avènement de la démocratie en Afrique.
PAS D’ELECTIONS EN GUINEE EN 2010 : Un Gouvernement de transition sans les hommes en treillis ?
Lors des changements de pouvoir non préparés, les autocrates africains semblent avoir opté pour le « après-moi, le déluge ». Les militaires qui prennent le pouvoir en Afrique, avec l’exception notable de Jerry Rawlings au Ghana ou Amani Toumani Touré au Mali pour ne citer qu’eux, affirmaient qu’ils ne sont là que pour « redresser la situation » et n’avaient « pas l’intention de se présenter aux élections ».
POURQUOI FAIRE DES ELECTIONS AU TOGO ? L’impossible candidature commune de l’alternance
Avant la fin de la date limite pour le dépôt légal des recours (15 jours), plusieurs (quatre) candidats malheureux aux élections présidentielles gabonaises ont déposé un recours en annulation du scrutin présidentiel de 30 août 2009. La cour constitutionnelle disposera en principe d’un mois pour statuer en sachant que la décision risque d’être sans appel.
UNE AUTRE AFRIQUE EST POSSIBLE : Organiser la lisibilité et la transparence
Le développement de l’Afrique ne peut qu’être l’affaire de tous les citoyens africains et non uniquement celle de quelques dirigeants africains.
Contribution d’Afrology à la 2e Conférence de Synergie Togo (vidéo)
Lorsqu’ une équipe de Togolais de la Diaspora se fait inviter au Parlement français pour venir rappeler les responsabilités de chacun, à savoir celles de l’exécutif togolais, des partis de l’opposition, des organisations de la société civile, des organisations internationales, africaines et régionales, alors, l’influence de la diaspora commence à se faire sentir.
OBSERVATION DES ELECTIONS ET SOCIETE CIVILE INTERNATIONALE
Compte tenu de l’impossible alternance politique au Togo depuis 1967, plus de 27 modifications de la Constitution de 1992 acceptée par la population lors d’un référendum, l’échec des précédentes tentatives d’alternance pacifique, le nombre de victimes liées à la défense de la démocratie de la force, il devient urgent pour les Togolais et Togolaises de s’organiser en synergie pour faciliter l’avènement de la vérité des urnes au Togo. C’est d’ailleurs l’occasion de se réconcilier avec l’histoire en retrouvant le vrai paysage politique du Togo selon la décision libre des électeurs.