Le format du G20 n’a pas été changé [1]. On a évité soigneusement de parler de la cause et donc des véritables responsables de la crise financière afin de leur demander de payer plus que les autres. Malheureusement, l’Afrique sera encore invitée pour la prochaine réunion prévue à New York en septembre comme un invité de seconde zone.
Communauté internationale
Réinventer l’histoire économique de l’Afrique
La place réservée à l’Afrique se résume toujours à celle d’un espace périphérique qui ne peut que servir de variable d’ajustement(1). Ladite «communauté internationale» de l’époque n’avait jamais imaginé que les colonies pouvaient devenir des États indépendants au point de réclamer aujourd’hui d’être représentés dans la nouvelle architecture financière et économique mondiale en gestation.
Une autorité de l’Union africaine ? Malaise, transition et défi
Le 12e sommet de l’Union africaine s’est achevé le 4 février 2009 avec une journée de travail supplémentaire. Mais le sentiment général reste celui d’un malaise profond, une confusion sur les modalités d’aller vers l’Union des Africains et l’incapacité des dirigeants africains à trouver des consensus au-delà des principes affichés et une nouvelle stratégie semi-collective de la chaise vide. Alors l’Afrique est-elle incapable de s’unir ?
Guinée : renégocier les contrats Mais pour le compte de qui ?
Après une longue maladie (leucémie et diabète), le chef d’Etat guinéen, Lansana Conté s’en est allé le 22 décembre 2008 à 74 ans. Il avait à plusieurs reprises indiqué que la question de la transition n’était pas à l’ordre du jour de son vivant.
Démocratie africaine : Le GHANA sauve l’honneur
Avec un taux de croissance économique (produit intérieur brut (PIB) réel) estimé autour de 6,5 % pour 2008 et 5,8 % en 2009 et qui ne baissera vraisemblablement que d’un point au maximum malgré la crise économique, le Ghana de John Kufuor sort la tête haute grâce à la discipline des Ghanéens et leur sens aigu et légendaire de la paix et de l’unité.
CRISE FINANCIERE : ALTERNATIVES FINANCIERES AFRICAINES
Absente comme continent à Bretton Woods I, l’Afrique est en train d’être marginalisée de Bretton Woods II qui se propose de refonder le libéralisme économique. Le dogme néo-libéral fondé sur la non-intervention de l’Etat comme régulateur s’est effondré et un capitalisme d’Etat sélectif, reposant toujours sur l’impunité d’acteurs éthiques, a pris le relais….
CRISE FINANCIERE : L’Afrique n’est pas fautive
L’Afrique était absente en 1944 à la Conférence de Bretton Woods I qui portait sur l’organisation de l’architecture financière et économique internationale. Les pays africains étant des colonies à l’époque, leurs considérations économiques n’ont jamais été prises en compte. La place réservée à l’Afrique se résume toujours à celle d’un espace périphérique qui ne peut que servir de variable d’ajustement.
La neutralité coupable : l’autocensure des Africains. Un frein aux alternatives ?
La force du ceux qui militent pour la perpétuation d’une gouvernance de l’alignement, outre la quête de la ventrologie primaire, réside principalement dans l’usurpation du pouvoir. Le faire par la force revient à opter pour des formes modernes de la dictature. Le faire par les urnes fait partie intégrante des subtilités de la démocratie à l’africaine où s’opposent des dirigeants ouverts à la transparence et ceux qui s’y opposent.
Mugabe le Zimbabwéen : L’hypocrisie de la démocratie ou la démocratie de l’hypocrisie
A 84 ans avec 28 années passées à la tête du Zimbabwe, Robert Mugabe s’est investi pour cinq nouvelles années comme Président du pays le 29 juin 2008 après avoir été mis en ballotage défavorable au premier tour.
AFRIQUE : RISQUES TOUAREGS, UN ALIBI COMMODE
Depuis que l’Afrique a été découpée contre le gré de ses populations en 1885 lors de la Conférence de Berlin et que les chefs d’Etat africains, depuis 1963, s’accordent collectivement pour refuser la levée de l’intangibilité des frontières en Afrique, les risques de conflits sur le continent n’ont pas globalement diminué. Ils ont changé de nature.
FONDS VAUTOURS : DROIT DES CREANCIERS ET TRANSPARENCE ?
Pour comprendre le développement depuis plus d’une quinzaine d’années des « fonds vautours » (vulture fund en anglais), il faut rappeler qu’il s’agit d’une catégorie spécifique de fonds d’investissement spéculatifs (hedge funds).
AFRIQUE : IMPOSSIBLE SOUVERAINETE ALIMENTAIRE ?
Le 5 juin 2008 à Rome lors du sommet mondial sur la sécurité alimentaire de la FAO, l’agence spécialisée des Nations Unies en charge de l’agriculture et l’alimentation, a recueilli près de 6,5 milliards de $ des Etats-Unis ($US) de promesses des bailleurs de fonds de financer par dons des projets et programmes pour soulager la faim dans le monde.
NIGERIA : CORRUPTION BALISEE ET NOUVEAU DEPART ?
Selon le baromètre mondial de la corruption de Transparency International (TI), les efforts des gouvernements africains pour lutter effectivement contre la corruption restent une préoccupation importante. La moyenne annuelle de corruption dans le monde est de 28 sur une échelle où 100 correspond au pays le plus corrompu dans le monde et 0 celui qui l’est le moins.