1. Introduction : Du “new look” au “new deal” de l’interdépendance
Avant et après le discours d’Accra de Barack Obama[ref] Barack H. Obama, version française du discours : Organisation de la Presse Africaine, “Discours du Président Obama au Ghana”, 12 juillet 2009, voir
Débat
TOGO : CONVAINCRE LES OCCIDENTAUX Irrégularités, invalidation et transition
Le moins que l’on puisse dire est que tout le processus électoral au Togo n’a permis : ni de sortir le pays d’une longue crise de 43 ans d’un système dynastique, ni à la vérité des urnes de confirmer Faure Gnassingbé comme président légitime, ni de réussir l’alternance politique avec un jeu clair des partis d’opposition.
POLITIQUE DES TERRES EN AFRIQUE AUSTRALE : Répartition des terres ou répartition des richesses
La politique des terres dans cinq pays d’Afrique australe, Afrique du sud, Zimbabwe, Namibie, Mozambique et Botswana, a été marquée, au moment des accords d’indépendance par un consensus dans chacun de ces pays entre les colonisateurs et les dirigeants nationalistes. Dans la plupart d’entre eux, Namibie, Botswana et même Mozambique, malgré la guerre civile où la propriété de la terre n’a pas été un enjeu, ce consensus a évolué de manière pacifique…
PRESIDENT DE TOUS AU TOGO ? Tripolarisation et tractations postélectorales
Avec une campagne électorale se terminant le 2 mars 2010 et des élections présidentielles prévues le 4 mars 2010, l’Union africaine a décidé d’envoyer, dès le 28 février 2010, sa mission d’observation que dirigera l’ex-Président du Nigeria, Olusegun Obasanjo.
PRESIDENTIELLE AU TOGO : Démocratie palliative ou vérité des urnes ?
A la date du 12 février 2010, les élections présidentielles, programmées par le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour le 28 février 2010, viennent d’être reportées au 4 mars 2010 suite aux ultimes discussions entre le médiateur burkinabé Blaise Compaoré et le Président togolais Faure Gnassingbé
UNION AFRICAINE : Gestion commune ou gestion conservatoire ?
La 14e session ordinaire des chefs d’Etat membres de l’Union africaine (UA) qui s’est tenu à Addis-Abeba du 31 janvier au 2 février 2010 n’a pas échappé à sa tradition. Alors que le thème principal annoncé en fanfare était les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), ce sont les énièmes conciliabules de dernières minutes qui prennent le dessus dans l’actualité. Il s’agit d’une perte de temps importante pour l’organisation alors que ce ne sont pas les sujets qui manquaient.
QUELLE AFRIQUE POUR 2010-2019 : La banalisation de l’indifférence ?
La Conférence de Copenhague a donné des résultats plus que décevants pour l’Afrique. Cela n’a rien d’étonnant puisque les priorités données par les dirigeants africains eux-mêmes à ce dossier au cours des deux dernières décennies ne souffrent d’aucune réalité tangible. L’énergie solaire, les énergies renouvelables, la protection de l’écosystème forestier, les politiques de recyclage des déchets, la lutte contre les déchets toxiques, etc. n’ont pas été des priorités dans les arbitrages budgétaires des Etats africains. Toutefois, les dirigeants africains se sont donné le mot pour parler d’une même voix, malgré la défection de quelques chefs d’Etat d’Afrique centrale qui ont choisi de s’aligner sur la voix de la France et de conformer leur position de principe à celle d’une certaine « néo-françafrique ».
Le bilan de l’année 2009 en Afrique
LE DÉBAT AFRICAIN, Par Madeleine Mukamabano
1er volet où nous reviendrons sur les principaux événements politiques tels que les élections ou les crises politiques.
Crise financière mondiale : des réponses alternatives de l’Afrique – (CoDA 2009)
La Coalition pour le Dialogue sur l’Afrique (CoDA) propose une lecture alternative des réponses à apporter aux conséquences en Afrique de la crise financière de 2008. Le paradigme de dépendance économique et financière ne suffit plus pour expliquer la complexité d’une crise systémique touchant les nations africaines. Rupture avec l’économie palliative, rejet d’une Afrique conçue comme la variable d’ajustement pour les économies postindustrielles, vigilance à l’égard du piège contenu dans le concept de « réduction de la pauvreté » qui n’est pas du tout synonyme de création de richesse partagée, neutralisation des solutions toutes faites ou dites « universelles », etc. Tels sont les préalables.
Crise : les solutions d’Yves Ekoué Amaïzo
Face à la crise financière mondiale, l’Afrique doit suggérer des réponses reposant sur “les contre-pouvoirs”, a proposé samedi l’expert en architecture financière, Yves Ekoué Amaïzo, originaire du Togo, lors d’une réunion à Tunis de la Coalition pour le dialogue sur l’Afrique (CoDa).
ENTREPRENEURIAT EN AFRIQUE : Le défi de la pérennisation
“La Libération de la capacité d’entreprendre en Afrique”
Rencontre-débat sur “la nouvellle donne d’entreprise et de l’entrepreneur africains”
Date: Paris, 10 novembre 2009, 17h30-21h00.
Lieu: Ecole Nationale d’Administration (ENA), Amphithéâtre Parodi – 2, avenue de l’Observatoire, Paris 6e
Réflexions sur l’Encyclique du Pape : Le développement humain intégral dans la charité et dans la vérité
En Afrique, la complexité du problème réside en grande partie dans les déficits de légitimité de nombreux gouvernants. Pour paraphraser le Pape, “les causes du mal-développement ne sont pas en premier lieu d’ordre matériel…mais sont liées au manque de fraternité entre les dirigeants et les peuples-citoyens”.
PAS D’ELECTIONS EN GUINEE EN 2010 : Un Gouvernement de transition sans les hommes en treillis ?
Lors des changements de pouvoir non préparés, les autocrates africains semblent avoir opté pour le « après-moi, le déluge ». Les militaires qui prennent le pouvoir en Afrique, avec l’exception notable de Jerry Rawlings au Ghana ou Amani Toumani Touré au Mali pour ne citer qu’eux, affirmaient qu’ils ne sont là que pour « redresser la situation » et n’avaient « pas l’intention de se présenter aux élections ».