La question n’est pas de savoir si la crise financière va “chicoter” l’Afrique mais plutôt quand est-ce qu’elle va frapper, qui et surtout quelle en sera la magnitude. Après la crise alimentaire, la crise énergétique et maintenant la crise financière, c’est bien le mode de création de la richesse et donc du capitalisme proposé par les tenants de l’ultralibéralisme qui est en cause.
France
Autriche : une democratie socio-liberale indirecte
La démocratie autrichienne et son système fédéraliste avec neuf Etats sont des expériences politiques qu’il convient de suivre de près car elles pourraient servir de modèle pour certains pays africains épris d’éthique, de transparence, de respect du choix des électeurs et donc de la vérité des urnes. Sur les 6 millions d’électeurs, plus de 71,4% des Autrichiens ont accompli leur devoir électoral deux ans avant la fin normale d’une législature de quatre ans. Les dernières élections législatives ont eu lieu le 1er octobre 2006. Le gouvernement de coalition avait pris fonction au début janvier 2007.
Togo : Risque repoussé en 2010
Suite à la visite de 48 heures au Togo d’Alain Joyandet, Secrétaire d’Etat français à la coopération et à la francophonie, la France a doublé son aide au développement au Togo. Celle-ci est passée à 5 millions d’Euro sur la base d’une aide budgétaire exceptionnelle de 2,5 millions d’Euro qui s’inscrit dans le cadre du « Partenariat mondial pour la sécurité alimentaire ».
Poursuivre autrement l’oeuvre de la conscientisation des Africains
Comme le rappelle si bien l’auteur, dans ce combat qu’il mène depuis plusieurs années déjà, il s’agit de susciter la mobilisation des Africains, d’afficher des concepts, de proposer des actions concrètes… Enfin, l’objectif est d’apporter un nouveau souffle pour réaliser le développement de l’Afrique.
Mugabe le Zimbabwéen : L’hypocrisie de la démocratie ou la démocratie de l’hypocrisie
A 84 ans avec 28 années passées à la tête du Zimbabwe, Robert Mugabe s’est investi pour cinq nouvelles années comme Président du pays le 29 juin 2008 après avoir été mis en ballotage défavorable au premier tour.
AFRIQUE : RISQUES TOUAREGS, UN ALIBI COMMODE
Depuis que l’Afrique a été découpée contre le gré de ses populations en 1885 lors de la Conférence de Berlin et que les chefs d’Etat africains, depuis 1963, s’accordent collectivement pour refuser la levée de l’intangibilité des frontières en Afrique, les risques de conflits sur le continent n’ont pas globalement diminué. Ils ont changé de nature.
FONDS VAUTOURS : DROIT DES CREANCIERS ET TRANSPARENCE ?
Pour comprendre le développement depuis plus d’une quinzaine d’années des « fonds vautours » (vulture fund en anglais), il faut rappeler qu’il s’agit d’une catégorie spécifique de fonds d’investissement spéculatifs (hedge funds).
AFRIQUE : IMPOSSIBLE SOUVERAINETE ALIMENTAIRE ?
Le 5 juin 2008 à Rome lors du sommet mondial sur la sécurité alimentaire de la FAO, l’agence spécialisée des Nations Unies en charge de l’agriculture et l’alimentation, a recueilli près de 6,5 milliards de $ des Etats-Unis ($US) de promesses des bailleurs de fonds de financer par dons des projets et programmes pour soulager la faim dans le monde.
Is ACP economic sovereignty just “virtual reality”?
The OECD-led proposal for a Multilateral Agreement on Investment (MAI) has run into difficulties because of disagreements among some of the key negotiating parties. The author of this article, who is responsible for special programmes at the Vienna-based United Nations Industrial Development Organisation (UNIDO), offers a sharp critique of the proposals (in their present form) from a developing country perspective.
La mort virtuelle de la souveraineté des économies ACP?
La proposition faite par l’OCDE d’instaurer un Accord multilatéral sur l’investissement (AMI) n’est pas sans lever des boucliers au sein de certaines parties – majeures – de la négociation. L’auteur de cet article, responsable de programmes spéciaux à l’UNIDO (Organisation des Nations unies pour le développement industriel, Vienne), analyse cette proposition (dans sa version actuelle) dans une perspective pays en développement. Et ne mâche pas ses mots.
La diaspora s’implique dans le développement
« S’investir en Afrique » et « Entreprendre en France dans la diversité », tels étaient les deux thèmes de la huitième édition du forum Africagora, le 7 février. Cette année, l’événement avait lieu au ministère de l’Economie, sous le patronage de plusieurs membres du Gouvernement…
Avec pour leitmotiv : le co-développement.
Un “visa diaspora” et des “zones d’initiative de co-développement” pour améliorer les rapports entre diaspora et autorités publiques
Pour parvenir à une “initiative concertée de co-développement dans le cadre d’une coopération contractualisée et décentralisée”, la diaspora africaine en Europe doit se voir proposer de nouveaux instruments, estime Yves Ekoué Amaïzo,…
S’investir en Afrique avec les Diasporas
Le co-développement est défini comme le contraire du mal-développement.
Il est proposé de promouvoir le co-développement dans un cadre décentralisé avec des institutions de contreparties structurées tant en Europe que dans le pays d’accueil pour créer un environnement institutionnel et législatif incitatif pour permettre l’aboutissement heureux d’une initiative concertée de co-développement.