Le co-développement est défini comme le contraire du mal-développement.
Il est proposé de promouvoir le co-développement dans un cadre décentralisé avec des institutions de contreparties structurées tant en Europe que dans le pays d’accueil pour créer un environnement institutionnel et législatif incitatif pour permettre l’aboutissement heureux d’une initiative concertée de co-développement.
Industrialisation
Kenya ou la démocratie palliative en Afrique ?
Le Kenya est en train d’expérimenter une nouvelle forme de médiation confiée par l’Union africaine à l’ancien secrétaire général de l’ONU. Le refus par le président “déclaré” du Kenya d’accepter le ghanéen Kofi Annan comme médiateur pose problème.
China-Africa: a win-win strategy
I refer to the China-Africa Tie the knot (African Business, December 2006 issue). China’s President Hu Jintao’s visit to 10 African countries last month has inspired me to write to you to offer some views on this ‘new’ relationship
De la Françafrique à la Chinafrique : Gagnant – Perdant ?
Avec le départ de grandes sociétés françaises comme Dagris, (ex-CMD, Compagnie malienne pour le développement du textile, elle-même ex-CFDT, ex-compagnie française de développement textile) de l’Afrique, il est clair que la compétition de l’Asie se fait sentir sérieusement. Mais la vérité, est que plusieurs des sociétés occidentales organisées dans le protectionnisme de la post-colonie ne peuvent plus tenir face à l’arrivée structurée et structurante de la Chine.
L’inégalité en Afrique : une fatalité ?
Les corrélations entre la mondialisation économique, la pauvreté et les inégalités en Afrique sont souvent absentes selon que l’on présente la situation d’un point de vue des pays du Nord ou du Sud. Pourtant du point de vue de la population africaine, on peut être surpris par l’importance que prend l’acceptation de la fatalité comme source de justification de l’inégalité.
Evitons de culpabiliser le pauvre : Pour une autre Afrique
La pauvreté se caractérise par une réelle ou parfois apparente, privation matérielle, culturelle, politique et sociale du minimum vital permettant à un groupe humain de se stabiliser, d’espérer et d’organiser dignement son futur en toute indépendance. Elle se conjugue avec plusieurs registres. Elle peut être individuelle, collective et s’appliquer à des personnes physiques ou morales.
Du renouveau du multilatéralisme à la pratique de l’interdépendance
Avec les résultats mitigés du combat pour la liberté et la démocratie de la communauté internationale en Afghanistan, en Irak, en Palestine et en Tchétchénie pour ne citer que les plus connus, le monde devrait faire le bilan des politiques et du mode de gouvernance utilisés pour “solutionner” ces crises.
OMC : Solidarité sans contreparties pour les pays faiblement industrialisés ?
Si l’on se réfère au communiqué du G 8 de Gleneagles de juillet 2005, il faut se réjouir du renouvellement des engagements des pays riches envers l’Afrique. Le G 8 a réaffirmé l’urgence des actions convergentes et complémentaires qui peuvent conduire à une croissance durable autoentretenue avec comme conséquence, la fin de la dépendance à long terme de l’Afrique vis-à-vis de l’Occident.
Global Value Chains and Production Networks : Promoting Capability formation in South Africa
This paper is an attempt to “operationalize” suggested UNIDO policy instruments to benchmark countries’ competitive industrial performance, taking South Africa as an example. It draws from the experience of the African Productive Capacity Initiative adopted by the African Ministers of Industry. The Initiative would become the national pillars of the respective sub-regional and national programmes in Africa on productive capacity and should help to identify the comparative advantages of regions, countries, products in Africa, using the global and local value chains approach as well as South-South Cooperation. Competition, innovation and productivity growth should take into consideration objectives such as the reduction of poverty contained in the Millennium Development Goals and social cohesion.
Yves Ekoué Amaïzo, économiste spécialisé en stratégie à l’ONUDI
Docteur d’université en droit, économie et gestion de l’informatique des organisations, Yves Ekoué Amaïzo travaille à l’ONUDI et dirige une collection de livres traitant du développement de l’Afrique
L’Economie malienne de 1992 à 2002: UNE REALITE A DEUX FACES
Le bilan général d’un président sortant se mesure en grande partie à la situation économique dans laquelle il laisse le pays. Et à juste raison, car l’économie conditionne pour l’essentiel l’ensemble des autres domaines de la vie de la nation. Quel bilan économique dresser de la décennie Konaré ? L’exercice n’est pas aisé. Nous nous y sommes quand même essayés. Non pas pour faire un état exhaustif des lieux, mais pour dégager les grandes tendances qui ont marqué cette période. Mais pour apprécier l’héritage économique d’un régime dans des pays comme le nôtre, il convient de faire la part des choses. Primo le pays est engagé dans des programmes d’ajustement structurel avec les institutions de Bretton-woods (Banque mondiale, Fonds Monétaire International).
Le Courrier ACP-UE : PMA ou PFI ?
Les pays faiblement industrialisés : la globalisation par défaut.
éfinis par les Nations unies principalement à partir de quatre critères composites socio-économiques dont entre autres le produit intérieur brut (PIB) et un index composite comprenant la part de la production industrielle dans le PIB, les 49 PMA se retrouvent invariablement parmi les classifications diverses des institutions internationales. Mais invariablement définis par rapport aux pays industrialisés.