A Kinshasa, les chefs d’Etats du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) sont en conférence pour leur deuxième journée de rencontre (aujourd’hui jeudi 27 fév.). Objectif : mettre en œuvre une zone de libre-échange et faire avancer le projet d’union douanière. Mais pour l’économiste Yves Ekoué Amaizo, ce sommet risque d’être un de plus […]
Ouganda
Les femmes africaines : les améliorations récentes cachent les injustices
Questions sur l’actualité du 12 Mars 2012 En 2010, le nombre de femmes siégeant dans les parlements africains atteint les 20 %, légèrement au-dessus des 19 % que constitue la moyenne mondiale. Lorsque l’on se penche sur les statistiques par pays, il y a problème. En Algérie, on est passé en vingt ans de 2 […]
ONU-Afrique : Ban Ki-Moon prône-t-il le printemps arabe en Afrique ?
Questions sur l’actualité du 8 Février 2012 Lors du 18e sommet de l’Union africaine (UA) de fin janvier 2012, tout le monde s’attendait à la morale du Secrétaire général (SG) des Nations Unies sur la corruption et le manque de transparence dans les élections en Afrique. En référence aux initiatives des peuples d’Afrique du nord […]
En Afrique, une conjoncture favorable malgré la crise
Au moment où nombre de pays d’Afrique traversent la période économique la plus prospère de leur histoire depuis 1960, le Sénégal semble incapable de saisir sa chance. En 2010, le continent est le deuxième moteur de la croissance économique mondiale après l’Asie (). Depuis 2000, les pays d’Afrique subsaharienne ont connu une croissance moyenne située entre […]
Des terres africaines pour l’agrocarburant : Dépossession des Angolais en toute non-transparence ?
Questions sur l’actualité du 12 Janvier 2012 De nombreux dirigeants africains figurent parmi les dirigeants qui choisissent systématiquement de prendre ce qu’offre la Nature sans y rajouter de la valeur ajoutée. Avec les énergies et combustibles fossiles, c’est assez facile dès lors que l’on a une armée non républicaine à sa solde. Mais avec les […]
Le Congo de Joseph Kabila : la contre-vérité des urnes satisfait les dirigeants occidentaux
Questions sur l’actualité du 26 décembre 2011 Avec une victoire annoncée le 9 décembre 2011, Joseph Kabila a prêté serment le 20 décembre 2011 à Kinshasa (République démocratique du Congo RDC). C’est pour un nouveau mandat de 5 ans, suite à l’annonce par sa Cour suprême (passée de 7 à 40 juges sur demande de […]
UNESCO : l’abstention pour éviter de perdre l’aide de certains pays
Questions sur l’actualité du 24 novembre 2011 Les relations qui se transforment en manifestation de puissances politiques, économiques et finalement militaires des pays dits riches constituent une nouvelle étape dans le nouvel ordre mondial de hiérarchisation des pays. En réalité, il faut parler d’alignement des pays les uns sur les autres. Un système d’interdépendance qui […]
Cérémonies de clôture du 45e Assemblée annuelles du Groupe de la Banque africaine de Développement
AFRICA 24 TV: Interview télévisé
Thème : le 27-28 mai 2010 à Abidjan se tiennent les assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de Développement (GBAD). C’est l’occasion de faire le bilan de cette institution africaine avec l’élection du Président actuel Donald Kaberuka, seul candidat, pour une deuxième mandat de 5 ans.
LA « FRANÇAFRIQUE » D’hier à aujourd’hui
Introduction : légitimités et hégémonisme
Les représentants de la France d’aujourd’hui sont encore des intoxiqués de l’ancien empire colonial. Les raisons en sont simples : la droite parlementaire, comme l’extrême droite et la « gauche » socialiste ont leur part de responsabilité dans les politiques répressives de la colonisation et de la décolonisation. Il n’est pas dans leur tradition de pratiquer l’autocritique[1]. De surcroît, la politique actuelle ne peut être privée d’une légitimation de nature idéologique. La colonisation, action de conquête banale au regard de l’Histoire s’était affublée d’une dimension civilisatrice. Les guerres menées contre les Résistances puis contre les mouvements de libération nationale l’ont été sans ménagement, hors de toute légalité nationale ou internationale, au nom du « progrès » puis de l’anticommunisme, y compris lorsque les colonisateurs ne s’opposaient qu’à des forces nationalistes, éloignées du communisme voire même anticommunistes. Cet anticommunisme n’était que la pseudo « dignité » du pilleur et du massacreur colonialiste.
Avec la disparition de l’URSS et de ses alliés, les puissances occidentales – dont la France – bénéficiaires d’un monde devenu unipolaire, ont recherché de nouvelles légitimations pour prolonger leur hégémonisme sur le Sud, en particulier sur l’Afrique.
Au service du développement de l’Afrique : Une banque entre finance et solidarité
En 2005, avec une confortable majorité (78,82 % des actionnaires), l’ex-ministre rwandais des finances et de la planification économique, M. Donald Kaberuka, recevait le mandat de mettre en œuvre ses ambitions pour le continent au service de la Banque africaine de développement (BAD). Reconnu pour avoir redressé et modernisé l’économie du Rwanda après le génocide de 1994, il se fixa pour objectif de « hisser la BAD au niveau de ses homologues, la Banque asiatique de développement et la Banque interaméricaine de développement, en termes d’efficacité et de résultats. »
Depuis, cette institution accompagne les priorités nationales et régionales des Etats membres (lire « Points de repère »), non sans prendre en compte ses propres visions fondées sur la promotion mondiale du continent, la réduction de la pauvreté, l’intégration et le renforcement de la compétitivité de l’Afrique sur les marchés internationaux. Pareille action a été possible grâce à une décentralisation des opérations vers des bureaux de représentation localisés, une réduction de la bureaucratie et un renforcement des capacités d’anticipation et d’analyse économique de l’institution, qui aspire à devenir un centre d’excellence et de transfert des connaissances.
14e Sommet de l’Union Africaine : Quels sont les grands défis de l’Afrique ?
La 14e session ordinaire des chefs d’Etat membres de l’Union africaine (UA) s’est tenu à Addis-Abeba du 31 janvier au 2 février 2010 avec comme thème principale les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). en réalité, de nombreux autres sujets ont pris le dessus. Mais, personne n’a vraiement parlé du bilan du Président sortant, le Guide libyen Mouammar Khaddafi. Ce dernier, qui souhaitait un deuxième mandat, n’a pas été reconduit, notamment avec l’intransigeance des pays d’Afrique australe. La diplomatie libyenne n’est plus aussi efficace. Le nouveau président pour un an est le Président de Malawi, Bingu wa Matharika. Quelques clarifications sur des sujets traités au cours de la session.
Crise financière mondiale : des réponses alternatives de l’Afrique – (CoDA 2009)
La Coalition pour le Dialogue sur l’Afrique (CoDA) propose une lecture alternative des réponses à apporter aux conséquences en Afrique de la crise financière de 2008. Le paradigme de dépendance économique et financière ne suffit plus pour expliquer la complexité d’une crise systémique touchant les nations africaines. Rupture avec l’économie palliative, rejet d’une Afrique conçue comme la variable d’ajustement pour les économies postindustrielles, vigilance à l’égard du piège contenu dans le concept de « réduction de la pauvreté » qui n’est pas du tout synonyme de création de richesse partagée, neutralisation des solutions toutes faites ou dites « universelles », etc. Tels sont les préalables.
DE L’UNION AFRICAINE A L’AUTORITE AFRICAINE : Querelles institutionnelles et sécurité alimentaire oubliée
Malgré les nombreuses voix non constructives ou désabusées qui ne voient en l’Union africaine qu’une coquille vide, il faut reconnaître que les chefs d’Etat africains discutent sérieusement de sujets qui fâchent et n’aiment pas rendre tout ceci public. Le Président ougandais Yoweri Museveni a même préféré ne pas se rendre à Sirte en Libye où s’est tenue cette 13e session ordinaire de l’Union africaine, pour éviter certainement des empoignades mémorables, pour ceux qui se souviennent des divergences entre lui et le Guide libyen, Mouammar Kadhafi.