Au lieu de faire l’audit de la marche forcée de l’Union européenne vers la création d’une masse critique à 27 nations et avec un Euro à 17 pays, de trop nombreux dirigeants européens ont longtemps cru que seule l’austérité pouvait mettre fin à la fausse efficacité des marchés. La main invisible des marchés est devenue […]
Protectionnisme
Le partenariat « Afrique – Inde », de plus en plus avec le secteur privé
Questions sur l’actualité du 29 Mars 2012 Le commerce entre l’Inde et l’Afrique passera de 62 milliards $EU en 2011 à 90 milliards $EU en 2015. A la différence de la Chine qui fonde son investissement en Afrique sur le secteur public, les investissements de l’Inde en Afrique reposent essentiellement sur les investisseurs privés. Les […]
Le Lait ne fait pas grossir les Africains : Pourquoi ?
Questions sur l’actualité du 28 décembre 2011 En pleines fêtes de fin d’année pour la plupart des pays africains, il faut déplorer que le lait et les produits laitiers sont en train de grever le budget des Etats africains. En effet, bien que le lait se retrouve dans les habitudes alimentaires des Africains, aucune prise […]
DAVID CAMERON EN AFRIQUE DU SUD ET AU NIGERIA : Commerce d’abord, aide peut-être !
Les chefs d’Etat africains ainsi que la Banque africaine de Développement ont toujours appelé à une intégration régionale approfondie. Le Président Jacob Zuma d’Afrique du Sud est un inconditionnel de l’intégration régionale, ceci dans le cadre d’un soutien à la renaissance africaine. Avec la nouvelle participation de l’Afrique du sud au groupe des pays émergents (BRICS), […]
G20 ET INSTITUTIONALISATION DE LA POSTCOLONIE : L’Afrique exclue des décisions ?
Dans le cadre de la double présidence française du G8 et du G20 qui a commencé depuis novembre 2010, Nicolas Sarkozy, le Président français, a dévoilé son agenda le 24 janvier 2011 sans apporter de précisions sur les moyens concrets de mettre en œuvre des objectifs. Les chances de faisabilité de nombreuses propositions, pourtant alléchantes, semblent relever d’une opération de communication. Les annonces précédentes sont passées sous silence. Et les vrais problèmes que constituent le contrôle des banques et la limitation des profits distribués ne sont pas abordés. Le G20 travaille-t-il pour améliorer le sort des 172 Etats non représentés dans le G20 ? Le G20 cherche-t-il à mieux surveiller et contrôler les velléités futures de résistance, voire de révolte économique, des 172 pays laissés pour compte ? Avec une Afrique divisée – entre les dirigeants qui trahissent la cause de population en faisant passer les intérêts étrangers avant ceux des populations locales et les dirigeants qui tentent d’organiser leur souveraineté économique -, les marges de manœuvre pour une Afrique considérée au mieux comme un simple observateur, au pire comme une variable d’ajustement pour les puissances moyennes, pose problème. Le G20 tente-t-il d’institutionnaliser la postcolonie en organisant l’exclusion de l’Afrique dans les décisions la concernant ?
Du G20 au G21 : Solidarité, interdépendance et Afrique
La souveraineté commerciale a réorienté le G20 de Séoul, Corée du Sud (11-12 novembre 2010) vers la formation d’une future gouvernance économique du monde, même si les pays pauvres sont encore largement exclus. Malheureusement, la solidarité internationale effective n’est pas au rendez-vous. Ou plus exactement, la notion de don, cette forme moderne de la charité étatique a fait place à la solidarité fondée sur le retour sur investissement. Le partage de rôles entre le G20 et le Conseil de sécurité tend à émerger à la vitesse de l’escargot au plan politique. Le volet économique semble petit à petit se négocier au sein d’un groupe élargi qui a besoin de donner une voix décisionnelle à l’Afrique en évoluant en G21.
CONSENSUS ANTI-CONSENSUS DE WASHINGTON : Vers le solidarisme contractuel dans l’architecture financière mondiale
Suite au sauvetage massif des banques par les Etats et la nouvelle réglementation du secteur bancaire dite de “Bâle III”, la crise financière et économique est définitivement derrière nous. En effet, d’après Bâle III, les institutions financières doivent faire passer leurs fonds propres à 4,5 % du total du bilan avant 2015 et mettre de côté avant 2019 2,5 % de ce bilan comme un fond de précaution obligatoire. Il est encore possible pour de nombreuses banques d’échapper à cette réglementation sans être inquiétées. La fragile reprise économique ne permet pas réellement de mettre en œuvre ces décisions politiques, d’où l’avertissement de nombreux banquiers qui rappellent que “la nouvelle réglementation pourrait étouffer la reprise” surtout qu’une certaine flexibilité pourrait être introduite dans les normes relatives à la liquidité, dès lors que les fluctuations défavorables du marché pourraient l’exiger.
APRES LA CHINE, L’INDE ET LE BRESIL : L’Afrique attire la Russie
A force d’aller draguer les investisseurs étrangers sans avoir préparé localement l’environnement des affaires, ni protéger les investisseurs et entrepreneurs locaux africains, les dirigeants africains sont en train de construire les bases d’une Afrique qui risque de se faire sans les Africains d’ici 50 ans. Dans cette perspective, il faut constater que les gouvernants africains ont tendance à s’inscrire plus dans la gouvernance du « futur » sous forme d’annonces et de promesses que dans la gouvernance de la prévisibilité et la planification du futur à partir de richesses partagées.
Cérémonies de clôture du 45e Assemblée annuelles du Groupe de la Banque africaine de Développement
AFRICA 24 TV: Interview télévisé
Thème : le 27-28 mai 2010 à Abidjan se tiennent les assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de Développement (GBAD). C’est l’occasion de faire le bilan de cette institution africaine avec l’élection du Président actuel Donald Kaberuka, seul candidat, pour une deuxième mandat de 5 ans.
AFRIQUE : ALTERNATIVES EMERGENTES
Commencer un livre avec une conjonction de coordination de type emphatique « et » comme au demeurant le « Et demain l’Afrique » de l’ex-secrétaire général de l’OUA, Edem Kodjo, rappelle que Jean Ping s’inscrit bien dans un processus. Poser des questions, c’est y répondre de manière convaincante. C’est ce qu’à réussi Erik Reinert en puisant dans l’histoire économique pour expliquer le fossé économique entre riches et pauvres.
OMC : CRISE, COMMERCE ET EMPLOI
Pascal Lamy, Directeur général de l’Organisation mondiale pour le commerce (OMC), a entamé officiellement son 2e et dernier mandat de 4 ans le 1er septembre 2009. Il a été choisi comme candidat par défaut. En l’absence d’autres candidatures, on aurait pu croire à un succès fulgurant tel que cela avait été annoncé lors de sa première prise de fonction. En réalité, les choix de candidats pour diriger les organisations internationales résultent souvent d’un partage en catimini entre les pays les plus influents et puissants de ce monde et fondent une forme d’équilibre mondial des influences.
Pascal Lamy à l’OMC : quel bilan ?
Alors que débute le second mandat de Pascal Lamy en tant que Directeur général de l’Organisation mondiale du commerce et que la crise a sévèrement stoppé la croissance du commerce, il était tant de faire un bilan des 4 années passées du 1er mandat.
L’APRES-BONGO : La fin de l’influence gabonaise ?
Avec la mort du Président El Hadj Omar Bongo Ondimba et une certaine volonté de la France de transformer la Françafrique, l’influence économique du Gabon sur la France et l’Afrique risque de s’amenuiser.