Après une longue maladie (leucémie et diabète), le chef d’Etat guinéen, Lansana Conté s’en est allé le 22 décembre 2008 à 74 ans. Il avait à plusieurs reprises indiqué que la question de la transition n’était pas à l’ordre du jour de son vivant.
Abdoulaye Wade
AFRIQUE : IMPOSSIBLE SOUVERAINETE ALIMENTAIRE ?
Le 5 juin 2008 à Rome lors du sommet mondial sur la sécurité alimentaire de la FAO, l’agence spécialisée des Nations Unies en charge de l’agriculture et l’alimentation, a recueilli près de 6,5 milliards de $ des Etats-Unis ($US) de promesses des bailleurs de fonds de financer par dons des projets et programmes pour soulager la faim dans le monde.
Gouvernance pour le développement au 21e siècle de l’Afrique
Le nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) – cette entreprise de reconstruction continentale – qui insiste ainsi sur la nécessité d’instaurer des règles de bonne gestion, de trouver des solutions africaines aux conflits et d’encourager la démocratisation par l’instauration de mécanismes d’évaluation par les pairs, n’illustre-t-il pas l’impact de la notion de gouvernance en matière de régionalisation ? Peut-on trouver des structures et politiques similaires en Amérique latine en lien avec la gouvernance ?
La spirale de la sagesse
L’aide de l’Union européenne au Togo, interrompue en 1993, n’a pas encore repris bien que le processus de normalisation, entamé le 15 novembre 2003 sur la base de 22 engagements pris le 14 avril 2004 a été mis en veilleuse suite au décès du président togolais Gnassingbé Eyadéma annoncé le 5 février 2005.
En décidant le 9 mars 2005 de ne pas envoyer de missions d’observation pour la prochaine élection présidentielle prévue selon la constitution togolaise, le 24 avril 2005 au Togo, l’Union européenne (UE) a pris une sage décision, celle de ne pas cautionner les résultats d’élections ne répondant pas à des standards démocratiques acceptables par la communauté internationale. La même décision avait été prise par l’UE pour les élections présidentielles togolaises de juin 2003, dans l’impossibilité à l’époque de pouvoir conduire une « mission exploratoire ».
Le mépris du peuple togolais ?
Ceux parmi les dirigeants africains ou internationaux qui croyaient qu’il était possible de continuer à appliquer “le dialogue politique” après le 25 février pour faire revenir Faure Gnassingbé et son réseau “réseau militaro-parlementaire” à la raison offrent tout simplement la possibilité à ces derniers de s’organiser et de gagner du temps. Cette technique permet de compter sur un essoufflement éventuel de la résistance du peuple togolais tant à l’intérieur qu’au niveau de la Diaspora, et à trouver une sortie provisoire et honorable pour le fils de feu Eyadéma Gnassingbé afin de préserver ses chances pour une participation à des élections présidentielles.