La démocratie autrichienne et son système fédéraliste avec neuf Etats sont des expériences politiques qu’il convient de suivre de près car elles pourraient servir de modèle pour certains pays africains épris d’éthique, de transparence, de respect du choix des électeurs et donc de la vérité des urnes. Sur les 6 millions d’électeurs, plus de 71,4% des Autrichiens ont accompli leur devoir électoral deux ans avant la fin normale d’une législature de quatre ans. Les dernières élections législatives ont eu lieu le 1er octobre 2006. Le gouvernement de coalition avait pris fonction au début janvier 2007.
Chancelier
FONDS VAUTOURS : DROIT DES CREANCIERS ET TRANSPARENCE ?
Pour comprendre le développement depuis plus d’une quinzaine d’années des « fonds vautours » (vulture fund en anglais), il faut rappeler qu’il s’agit d’une catégorie spécifique de fonds d’investissement spéculatifs (hedge funds).
Dialogue-facilitation au Togo : Arrangement politique partiel et réductionnisme démocratique
Le 12e dialogue inter-togolais, ouvert le 21 avril 2006 à Lomé a essuyé un sérieux blocage car aucun des véritables sujets sensibles n’ont trouvé de solutions. Il s’agit entre autres de nouvelles élections présidentielles à deux tours, de la réforme de la constitution et des institutions, de la représentation et du vote de la Diaspora et surtout de la refonte du mandat des forces armées togolaises, anti-chambre du pouvoir.
Togo: Du vrai-faux dialogue inter-togolais à l’espérance
Aucun peuple ne peut se plaindre indéfiniment de son chef sans s’attaquer à ceux qui estiment pouvoir le remplacer. Après des années de vrais faux dialogues, il y a lieu de laver le linge sale tant du côté du pouvoir en place que des oppositions empêtrées dans leur querelles intestines et manquant de vision, de programme et d’ambition pour le peuple togolais.
Togo : un Gouvernement « coupé-décalé » en postcolonie ?
Pour le peuple togolais, la géopolitique des Occidentaux ne peut s’affranchir des vues des relations privilégiées entre la France et l’Afrique. En effet, tant que les préoccupations de l’Etat français ne seront pas satisfaites, il y a des grandes chances que le « coupé-collé » de la démocratie française ne fonctionnera pas de si tôt au Togo. Faure Gnassingbé, actuel président consacré par la falsification des résultats prononcés par une Cour Constitutionnelle togolaise à sa solde, est une émanation d’une nouvelle forme de démocratie « coupée-décalée ».
S’adapter à la nouvelle géopolitique des Occidentaux au Togo ?
La communauté internationale a avalisé une élection présidentielle entachée de graves violations des droits humains, de graves fraudes électorales, de graves violations du droit à l’information, de falsification des résultats électoraux et de refus de recomptage des bulletins qui n’ont pas fait l’objet de « confiscation » par les éléments « contrôlés » de l’armée togolaise au service de Faure Gnassingbé.
Consensus sur la fraude électorale au Togo : Vers un gouvernement d’union nationale ?
Le Togo dispose d’un président intérimaire, Abass Bonfoh et de deux présidents autoproclamés sur la base de résultats provisoires. Faure Eyadéma, le timonier national junior, héritier de feu Gnassingbé Eyadéma estime avoir gagné la partie avec 60,22 % des voix et Emmanuel Bob Akitani, candidat consensuel de la coalition des partis de l’alternance, se considère comme le nouveau Président des Togolais avec 70 % des suffrages. L’un des trois ne représente pourtant pas le choix de la majorité du peuple togolais.
Gouverner avec un Chancelier au Togo ?
Sans décompte transparent, des résultats fantaisistes et non définitifs ont été proclamés par la Commission électorale nationale dite « indépendante » (CENI) : sont sortis donnant en tête Faure Gnassingbé avec 60,22%, en second Emmanuel Bob Akitani avec 38,19 %, en troisième un non-candidat qui a désisté à la dernière minute Nicolas Lawson avec 1,04 % et en dernier Harry Olympio : 0,55 %. Le pouvoir togolais n’a donc pas trahi sa réputation, celle d’usurper le droit des Togolais à s’exprimer librement.
Un plan Marshall à crédit pour l’Afrique
A la différence de l’aide conditionnelle du plan Marshall américain pour l’Europe de l’après-guerre 39-45, il est de plus en plus question pour certains pays riches de proposer un plan Marshall à crédit pour l’Afrique. La surenchère en matière d’offres de financement après le Tsunami asiatique a peu de chance de se renouveler. Malgré la réticence des Etats-Unis, du Japon, voire de l’Allemagne, Tony Blair souhaite relever ce défi lors de sa présidence tournante du G8 et de l’Union européenne. La croissance économique est donc nécessaire, mais elle doit pouvoir être partagée pour permettre de limiter, de manière pérenne, les défaillances des marchés au même titre que les défaillances des Etats économiquement faibles.