Il est paradoxal que les responsables de l’organisation des élections togolaises n’aient pas spontanément annoncé le taux de participation alors que les électeurs togolais se sont déplacés massivement aux urnes.
Commission électorale
FRAUDE ET CONTRÔLE AU TOGO : Mode d’emploi et responsabilité internationale
Avec 7 sept candidats en lice, l’élection présidentielle du 4 mars 2010 au Togo a été placée sous haute surveillance. Cela n’empêche pas la bonne foi et la sincérité du Gouvernement togolais de mener des élections transparentes, sécurisées et pacifiques d’être mises en cause. Il demeure deux grandes techniques pour frauder qu’il y a lieu de contrôler avec des observateurs qui ont été témoins des évènements postélectoraux tragiques de 2005 au Togo.
TOGO – présidentielle du 4 mars 2010
C’est le 4 mars 2010 que les Togolais sont appelés aux urnes pour élire leur président. Sept candidats sont en lice, dont le chef de l’Etat sortant, Faure Gnassingbé. La précédente élection présidentielle en 2005 avait été marquée par des violences qui avaient fait des centaines de morts. Le scrutin de cette année est donc attentivement suivi par la communauté internationale.
PRESIDENT DE TOUS AU TOGO ? Tripolarisation et tractations postélectorales
Avec une campagne électorale se terminant le 2 mars 2010 et des élections présidentielles prévues le 4 mars 2010, l’Union africaine a décidé d’envoyer, dès le 28 février 2010, sa mission d’observation que dirigera l’ex-Président du Nigeria, Olusegun Obasanjo.
PRESIDENTIELLE AU TOGO : Démocratie palliative ou vérité des urnes ?
A la date du 12 février 2010, les élections présidentielles, programmées par le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour le 28 février 2010, viennent d’être reportées au 4 mars 2010 suite aux ultimes discussions entre le médiateur burkinabé Blaise Compaoré et le Président togolais Faure Gnassingbé
POURQUOI FAIRE DES ELECTIONS AU TOGO ? L’impossible candidature commune de l’alternance
Avant la fin de la date limite pour le dépôt légal des recours (15 jours), plusieurs (quatre) candidats malheureux aux élections présidentielles gabonaises ont déposé un recours en annulation du scrutin présidentiel de 30 août 2009. La cour constitutionnelle disposera en principe d’un mois pour statuer en sachant que la décision risque d’être sans appel.
TOGO 2008-2009 : BILAN DU PREMIER DES MINISTRES
Il faut d’abord poser cette question à l’intéressé lui-même et s’assurer qu’il pourra en parler en toute transparence, notamment sur les volets budgétaires. En réalité, la responsabilité est collective et ne peut faire abstraction du donneur d’ordre. Le Premier Ministre Gilbert Houngbo n’a pas eu la possibilité de choisir la plupart de ses collaborateurs. Il avait pourtant dit en janvier 2009, sur la base des promesses qui lui avaient été faites, qu’il avait “les coudées franches pour accomplir sa mission”. Force est de constater que cette position n’est pas aussi évidente aujourd’hui.
Démocratie africaine : Le GHANA sauve l’honneur
Avec un taux de croissance économique (produit intérieur brut (PIB) réel) estimé autour de 6,5 % pour 2008 et 5,8 % en 2009 et qui ne baissera vraisemblablement que d’un point au maximum malgré la crise économique, le Ghana de John Kufuor sort la tête haute grâce à la discipline des Ghanéens et leur sens aigu et légendaire de la paix et de l’unité.
Kenya ou la démocratie palliative en Afrique ?
Le Kenya est en train d’expérimenter une nouvelle forme de médiation confiée par l’Union africaine à l’ancien secrétaire général de l’ONU. Le refus par le président “déclaré” du Kenya d’accepter le ghanéen Kofi Annan comme médiateur pose problème.
Dialogue-facilitation au Togo : Arrangement politique partiel et réductionnisme démocratique
Le 12e dialogue inter-togolais, ouvert le 21 avril 2006 à Lomé a essuyé un sérieux blocage car aucun des véritables sujets sensibles n’ont trouvé de solutions. Il s’agit entre autres de nouvelles élections présidentielles à deux tours, de la réforme de la constitution et des institutions, de la représentation et du vote de la Diaspora et surtout de la refonte du mandat des forces armées togolaises, anti-chambre du pouvoir.
Togo: Du vrai-faux dialogue inter-togolais à l’espérance
Aucun peuple ne peut se plaindre indéfiniment de son chef sans s’attaquer à ceux qui estiment pouvoir le remplacer. Après des années de vrais faux dialogues, il y a lieu de laver le linge sale tant du côté du pouvoir en place que des oppositions empêtrées dans leur querelles intestines et manquant de vision, de programme et d’ambition pour le peuple togolais.
S’adapter à la nouvelle géopolitique des Occidentaux au Togo ?
La communauté internationale a avalisé une élection présidentielle entachée de graves violations des droits humains, de graves fraudes électorales, de graves violations du droit à l’information, de falsification des résultats électoraux et de refus de recomptage des bulletins qui n’ont pas fait l’objet de « confiscation » par les éléments « contrôlés » de l’armée togolaise au service de Faure Gnassingbé.
Consensus sur la fraude électorale au Togo : Vers un gouvernement d’union nationale ?
Le Togo dispose d’un président intérimaire, Abass Bonfoh et de deux présidents autoproclamés sur la base de résultats provisoires. Faure Eyadéma, le timonier national junior, héritier de feu Gnassingbé Eyadéma estime avoir gagné la partie avec 60,22 % des voix et Emmanuel Bob Akitani, candidat consensuel de la coalition des partis de l’alternance, se considère comme le nouveau Président des Togolais avec 70 % des suffrages. L’un des trois ne représente pourtant pas le choix de la majorité du peuple togolais.