Avec la banqueroute d’un Etat riche comme l’Islande, la crise financière démultipliée par la déréglementation et la valorisation d’un système libéral privilégiant la spéculation, une autre crise financière ne doit pas être exclue. Elles pourraient être liées en Afrique à une difficile reprise du développement industriel du fait de la contraction des flux de capitaux privés, la réduction des transferts d’argent de la Diaspora, le nivellement de l’aide au développement, la contraction de la demande pour les matières premières africaines, la limitation de la marge de manœuvre pour les budgets des Etats africains et l’amplification de la corruption.
Crise financière
SORTIR DE LA CRISE EN DEVALUANT
Choisir le FCFA, le Dollar américain ou l’Euro?
Des interrogations alarmistes dans les pays francophones africains commencent à se cristalliser autour d’un refus de la dévaluation de la monnaie de la zone franc. Mais plus globalement, c’est la dévaluation des monnaies africaines par rapport aux monnaies des principaux pays riches qui est posée en filigrane.
DEBAT : SORTIE DE CRISE 2010 ?
le Journal des auditeurs:Avec la journaliste Anne Dissez, la crise financière et ses conséquences sur l’Afrique et les Africains est décryptée avec l’invité du jour : Dr. Yves Ekoué Amaïzo, Directeur du groupe de réflexion, d’action et d’influence “Afrology” et consultant international…
NIGERIA : Crédibilité et risques en suspens
Le Nigéria, Etat fédéral avec un régime présidentiel, n’a pas été invité au G20 du 2 avril 2009. D’aucuns disent qu’avec l’activisme hors pair de l’ex-Président Olusegun Obasanjo, lequel est resté, au pouvoir entre mai 1999 et mai 2007, cela n’aurait pas été possible. La santé vacillante de l’actuel Président Umaru Yar’Adua y est certainement pour quelque chose.
Le financement du commerce gelé
Est-ce parce que le G8, lors du sommet de Gleenagles en 2005, n’a pas réussi à tenir ses promesses que le format du G20 a été adopté en 2009 ? Peut-être ! Entretemps la désillusion s’est graduellement installée. Il fallait restaurer la confiance. Merci à Barack Obama, il n’était pas à Gleenagles.
Le G20 et les dirigeants africain : Les conséquences en différé
Le format du G20 n’a pas été changé [1]. On a évité soigneusement de parler de la cause et donc des véritables responsables de la crise financière afin de leur demander de payer plus que les autres. Malheureusement, l’Afrique sera encore invitée pour la prochaine réunion prévue à New York en septembre comme un invité de seconde zone.
Le coup de gueule d’ Yves Ekoué Amaïzo
La place réservée par les pays riches aux pays pauvres, à l’Afrique en particulier, se résume régulièrement à celle d’un espace périphérique où l’Afrique ne sert que de variable d’ajustement. L’idéal serait que l’Afrique pousse à changer le format du G20 en exigeant que la participation des uns et des autres repose sur des critères de représentation géographique et démographique, et de poids économique.
Note de lecture : L’Afrique au secours de l’Afrique
Note de lecture du livre de Sanou Mbaye Dr. Yves Ekoué Amaïzo Directeur du groupe de réflexion, d’action, l’influence « Afrology » Qui peut s’opposer à la démarche de Sanou Mbaye, un panafricain convaincu qui décide d’offrir son expérience et ses nobles idées à la postérité. En effet, puisque l’Afrique des décideurs semble refuser d’intégrer tous ceux […]
LA FIN DU DOLLAR : Les intérêts africains oubliés ?
Il y a incontestablement une grande différence entre les vœux de la Chine d’en finir avec le dollar comme monnaie de réserve internationale, la volonté effective des Etats-Unis de ne pas se laisser dicter la fin de l’hégémonie du billet vert et la défense des intérêts collectifs du peuple africain. Manifestement, sur ce sujet encore, l’anticipation n’est pas africaine.
CONGO : VERS L’INDEPENDANCE ECONOMIQUE ?
Avec plus de 100 partis politiques pour près de 4 millions d’habitants (3,8 millions en 2007), le Congo a peu de chance de voir des alternances politiques devenir réalité sauf cas de force majeure et des luttes intestines.
SOUTENIR LE POUVOIR D’ACHAT DES AFRICAINS
Depuis trois décennies, la doctrine du libéralisme économique a fait primer la maximalisation des profits des actionnaires aux dépens des forces de production. Ainsi, au lieu d’approfondir la création de richesse par le développement et la diversification des capacités productives, à grand renfort des médias, les principaux dirigeants du monde ont, en toute neutralité coupable[i], organisé et justifié la confiance illimitée dans l’autorégulation du marché.
Réinventer l’histoire économique de l’Afrique
La place réservée à l’Afrique se résume toujours à celle d’un espace périphérique qui ne peut que servir de variable d’ajustement(1). Ladite «communauté internationale» de l’époque n’avait jamais imaginé que les colonies pouvaient devenir des États indépendants au point de réclamer aujourd’hui d’être représentés dans la nouvelle architecture financière et économique mondiale en gestation.
Démocratie conviviale gabonaise
La mutation des risques. Oscillant entre coma et retour précaire à la vie depuis plusieurs années dans un centre hospitalier marocain, Edith Lucie Bongo Ondimba, fille de Denis Sassou Nguesso Président du Congo, femme d’Omar Bongo Ondimba, Président du Gabon, n’est apparemment pas sortie du coma le 6 février 2009 malgré le déplacement précipité au Maroc de ses deux parents accompagnés de la famille proche.