A la date du 12 février 2010, les élections présidentielles, programmées par le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour le 28 février 2010, viennent d’être reportées au 4 mars 2010 suite aux ultimes discussions entre le médiateur burkinabé Blaise Compaoré et le Président togolais Faure Gnassingbé
Faure Gnassingbé
POURQUOI FAIRE DES ELECTIONS AU TOGO ? L’impossible candidature commune de l’alternance
Avant la fin de la date limite pour le dépôt légal des recours (15 jours), plusieurs (quatre) candidats malheureux aux élections présidentielles gabonaises ont déposé un recours en annulation du scrutin présidentiel de 30 août 2009. La cour constitutionnelle disposera en principe d’un mois pour statuer en sachant que la décision risque d’être sans appel.
Togo : Elections législatives pour faire oublier la “mauvaise” gouvernance
Avec l’arrangement politique de Ouagadougou du 19 août 2006 intitulé “accord politique global” dans lequel il n’a pas été question officiellement de choisir le Premier ministre dans les rangs de l’opposition, le Togo vient de prolonger le suspense sur l’alternance ou la pérennisation d’un régime éthnico-familial fondé sur une armée non républicaine.
Gouvernement d’union nationale au Togo : Un « arrangement » sans garde-fou
Avec l’arrangement politique de Ouagadougou du 19 août 2006 intitulé “accord politique global”, les partis signataires ont, de fait, accepté le principe de ne plus remettre en cause, temporairement, la présidence actuelle et d’aller vers des élections législatives en octobre 2007. Cela permet à certains pays européens de légitimer le régime actuel.
Togo: Du vrai-faux dialogue inter-togolais à l’espérance
Aucun peuple ne peut se plaindre indéfiniment de son chef sans s’attaquer à ceux qui estiment pouvoir le remplacer. Après des années de vrais faux dialogues, il y a lieu de laver le linge sale tant du côté du pouvoir en place que des oppositions empêtrées dans leur querelles intestines et manquant de vision, de programme et d’ambition pour le peuple togolais.
Gestion bicéphale de l’impunité au Togo
La ligue togolaise des droits de l’homme (LTDH) fait partie de ces institutions que le gouvernement togolais souhaite affaiblir. Il suffit pour cela de s’assurer que les membres les plus actifs soient mis hors état d’enquêter, d’écrire, de contribuer à la liberté de la presse et l’évolution de la démocratie au Togo.
Should European taxpayers support Togo’s parody of election?
It is amazing to see the emerging frontiers of Democracy in Africa. Togo experienced the first “Coup d’Etat” in 1963 with the enigmatic murdering of the first elected President of Togo Sylvanus Olympio in the garden of the American Embassy. After 38 years of dictatorship led by the late Eyadéma Gnassingbé who officially died on February 5th 2005, Togo is now experiencing the leadership of Faure Gnassingbé, one of the sons. The presidential election on the 24 of April 2005 was heavily contested by a coalition of six political parties headed by a common candidate, Bob Emmanuel Akitani. The son of the first President of Togo, Gilchrist Olympio was prevented from running a constitution revisited many times to accommodate the army and those in power.
Togo : un Gouvernement « coupé-décalé » en postcolonie ?
Pour le peuple togolais, la géopolitique des Occidentaux ne peut s’affranchir des vues des relations privilégiées entre la France et l’Afrique. En effet, tant que les préoccupations de l’Etat français ne seront pas satisfaites, il y a des grandes chances que le « coupé-collé » de la démocratie française ne fonctionnera pas de si tôt au Togo. Faure Gnassingbé, actuel président consacré par la falsification des résultats prononcés par une Cour Constitutionnelle togolaise à sa solde, est une émanation d’une nouvelle forme de démocratie « coupée-décalée ».
S’adapter à la nouvelle géopolitique des Occidentaux au Togo ?
La communauté internationale a avalisé une élection présidentielle entachée de graves violations des droits humains, de graves fraudes électorales, de graves violations du droit à l’information, de falsification des résultats électoraux et de refus de recomptage des bulletins qui n’ont pas fait l’objet de « confiscation » par les éléments « contrôlés » de l’armée togolaise au service de Faure Gnassingbé.
Consensus sur la fraude électorale au Togo : Vers un gouvernement d’union nationale ?
Le Togo dispose d’un président intérimaire, Abass Bonfoh et de deux présidents autoproclamés sur la base de résultats provisoires. Faure Eyadéma, le timonier national junior, héritier de feu Gnassingbé Eyadéma estime avoir gagné la partie avec 60,22 % des voix et Emmanuel Bob Akitani, candidat consensuel de la coalition des partis de l’alternance, se considère comme le nouveau Président des Togolais avec 70 % des suffrages. L’un des trois ne représente pourtant pas le choix de la majorité du peuple togolais.
Gouverner avec un Chancelier au Togo ?
Sans décompte transparent, des résultats fantaisistes et non définitifs ont été proclamés par la Commission électorale nationale dite « indépendante » (CENI) : sont sortis donnant en tête Faure Gnassingbé avec 60,22%, en second Emmanuel Bob Akitani avec 38,19 %, en troisième un non-candidat qui a désisté à la dernière minute Nicolas Lawson avec 1,04 % et en dernier Harry Olympio : 0,55 %. Le pouvoir togolais n’a donc pas trahi sa réputation, celle d’usurper le droit des Togolais à s’exprimer librement.
Choisir entre allégeance et liberté au Togo : Les vraies « fausses urnes »
La campagne préélectorale au Togo est atypique. Même des généraux de l’armée régulière sont en campagne. Il est suggéré de se rendre compte du parcours dangereux que constitue le fait de faire campagne au Togo, en particulier dans la préfecture « du » Général Assani Tidjani, ministre de la défense et des anciens combattants. Ce dernier, parachuté grand « patron de la préfecture de Vo au Togo » après le décès du feu Président Gnassingbé Eyadéma, a un discours belliqueux qui augure des pratiques futures si Faure Gnassingbé, son candidat, est « déclaré » Président après le 24 avril 2005.
Togo : L’union sacrée face à la démocratie de l’impasse
Le Togo est en pleine opérationnalité du coup d’Etat constitutionnel perpétré par un groupe de militaires togolais. Ces derniers ont porté Faure Gnassingbé, fils du père, au pouvoir. Pour satisfaire une communauté africaine et internationale soucieuse de sauver les apparences d’une démocratie écorchée depuis 38 ans au Togo, Faure Gnassingbé a délégué ses pouvoirs, de manière anti-constitutionnelle, au second vice-président de l’Assemblée nationale tout en gardant en sous-main le pouvoir.