Lors des changements de pouvoir non préparés, les autocrates africains semblent avoir opté pour le « après-moi, le déluge ». Les militaires qui prennent le pouvoir en Afrique, avec l’exception notable de Jerry Rawlings au Ghana ou Amani Toumani Touré au Mali pour ne citer qu’eux, affirmaient qu’ils ne sont là que pour « redresser la situation » et n’avaient « pas l’intention de se présenter aux élections ».
ONU
Sortir de la crise financière de 2008 : Le Bonus- Malus pour responsabiliser les traders
Nicolas Sarkozy, Président français, en concertation avec les dirigeants des principales banques françaises, a décidé, dans le cadre d’une régulation accrue des activités bancaires, de différer 70 % du bonus des traders selon les résultats de la banque où ils/elles travaillent et d’introduire un système de malus qui devrait en principe sur une durée de 1 à 3 ans, repousser voire de bloquer 70% du bonus à percevoir par le trader.
OBAMA ET L’AFRIQUE : « Déverrouiller » les dirigeants africains pour libérer les Africains
Moins d’un mois après le discours du Président des Etats-Unis, Barack Obama(i), prononcé le 11 juillet 2009 à Accra au Ghana, la secrétaire d’Etat en charge des affaires étrangères, Mme Hilary Clinton, sur instruction de son Président, effectuera une tournée dans sept pays en Afrique (Kenya, Afrique du sud, Angola, République démocratique du Congo, Nigeria, Liberia, Cap-Vert) du 5 au 14 août 2009. C’est une recomposition sélective des rapports américano-africains.
DE L’UNION AFRICAINE A L’AUTORITE AFRICAINE : Querelles institutionnelles et sécurité alimentaire oubliée
Malgré les nombreuses voix non constructives ou désabusées qui ne voient en l’Union africaine qu’une coquille vide, il faut reconnaître que les chefs d’Etat africains discutent sérieusement de sujets qui fâchent et n’aiment pas rendre tout ceci public. Le Président ougandais Yoweri Museveni a même préféré ne pas se rendre à Sirte en Libye où s’est tenue cette 13e session ordinaire de l’Union africaine, pour éviter certainement des empoignades mémorables, pour ceux qui se souviennent des divergences entre lui et le Guide libyen, Mouammar Kadhafi.
Union africaine : les raisons d’un blocage
Le rendez-vous est historique. Aujourd’hui et jusqu’à mardi 3 juillet, les chefs d’Etat africains réunis à Accra, au Ghana, pour le 9e sommet de l’Union africaine, vont plancher sur un vieux projet : la mise en place d’un gouvernement d’union et la création des Etats unis d’Afrique.
OBSERVATION DES ELECTIONS ET SOCIETE CIVILE INTERNATIONALE
Compte tenu de l’impossible alternance politique au Togo depuis 1967, plus de 27 modifications de la Constitution de 1992 acceptée par la population lors d’un référendum, l’échec des précédentes tentatives d’alternance pacifique, le nombre de victimes liées à la défense de la démocratie de la force, il devient urgent pour les Togolais et Togolaises de s’organiser en synergie pour faciliter l’avènement de la vérité des urnes au Togo. C’est d’ailleurs l’occasion de se réconcilier avec l’histoire en retrouvant le vrai paysage politique du Togo selon la décision libre des électeurs.
FAUT-IL PARDONNER LE FMI POUR SES ERREURS ?
Avec la banqueroute d’un Etat riche comme l’Islande, la crise financière démultipliée par la déréglementation et la valorisation d’un système libéral privilégiant la spéculation, une autre crise financière ne doit pas être exclue. Elles pourraient être liées en Afrique à une difficile reprise du développement industriel du fait de la contraction des flux de capitaux privés, la réduction des transferts d’argent de la Diaspora, le nivellement de l’aide au développement, la contraction de la demande pour les matières premières africaines, la limitation de la marge de manœuvre pour les budgets des Etats africains et l’amplification de la corruption.
LA FIN DU DOLLAR : Les intérêts africains oubliés ?
Il y a incontestablement une grande différence entre les vœux de la Chine d’en finir avec le dollar comme monnaie de réserve internationale, la volonté effective des Etats-Unis de ne pas se laisser dicter la fin de l’hégémonie du billet vert et la défense des intérêts collectifs du peuple africain. Manifestement, sur ce sujet encore, l’anticipation n’est pas africaine.
CRISE FINANCIERE : ALTERNATIVES FINANCIERES AFRICAINES
Absente comme continent à Bretton Woods I, l’Afrique est en train d’être marginalisée de Bretton Woods II qui se propose de refonder le libéralisme économique. Le dogme néo-libéral fondé sur la non-intervention de l’Etat comme régulateur s’est effondré et un capitalisme d’Etat sélectif, reposant toujours sur l’impunité d’acteurs éthiques, a pris le relais….
BENIN : “Réal” politique sans discussion
Le Bénin s’est forgé à l’international une solide réputation d’être devenu un pays où la démocratie est en marche. La réalité est bien différente. Les ressentiments commencent à se faire sentir et risque de se mutualiser si le gouvernement n’entame pas un véritable processus d’écoute
CÔTE D’IVOIRE : ELECTIONS ET RELANCE ECONOMIQUE
L’art du “coupé-décalé. La tenue des élections présidentielles et législatives, prévue en octobre 2007, vient d’être repoussée pour la cinquième fois avec de nouvelles dates butoir comme le 30 novembre 2008, reportée au 15 décembre 2008, et de nouveau pour 2009 par le comité électoral.
La crise financière “chicote” l’Afrique
La question n’est pas de savoir si la crise financière va “chicoter” l’Afrique mais plutôt quand est-ce qu’elle va frapper, qui et surtout quelle en sera la magnitude. Après la crise alimentaire, la crise énergétique et maintenant la crise financière, c’est bien le mode de création de la richesse et donc du capitalisme proposé par les tenants de l’ultralibéralisme qui est en cause.
Poursuivre autrement l’oeuvre de la conscientisation des Africains
Comme le rappelle si bien l’auteur, dans ce combat qu’il mène depuis plusieurs années déjà, il s’agit de susciter la mobilisation des Africains, d’afficher des concepts, de proposer des actions concrètes… Enfin, l’objectif est d’apporter un nouveau souffle pour réaliser le développement de l’Afrique.