La force du ceux qui militent pour la perpétuation d’une gouvernance de l’alignement, outre la quête de la ventrologie primaire, réside principalement dans l’usurpation du pouvoir. Le faire par la force revient à opter pour des formes modernes de la dictature. Le faire par les urnes fait partie intégrante des subtilités de la démocratie à l’africaine où s’opposent des dirigeants ouverts à la transparence et ceux qui s’y opposent.
Paix
Mugabe le Zimbabwéen : L’hypocrisie de la démocratie ou la démocratie de l’hypocrisie
A 84 ans avec 28 années passées à la tête du Zimbabwe, Robert Mugabe s’est investi pour cinq nouvelles années comme Président du pays le 29 juin 2008 après avoir été mis en ballotage défavorable au premier tour.
AFRIQUE : RISQUES TOUAREGS, UN ALIBI COMMODE
Depuis que l’Afrique a été découpée contre le gré de ses populations en 1885 lors de la Conférence de Berlin et que les chefs d’Etat africains, depuis 1963, s’accordent collectivement pour refuser la levée de l’intangibilité des frontières en Afrique, les risques de conflits sur le continent n’ont pas globalement diminué. Ils ont changé de nature.
Afrique : Crise alimentaire et démocratie sans alternance
Sur le continent africain, la plupart des citoyens n’ont pas à leur tête un dirigeant qui représente la “vérité des urnes”, encore faut-il qu’il y ait eu des élections libres et transparentes sans annonces unilatérales du pouvoir en place. Aussi, en l’absence d’un “paysage politique sincère”, il n’est pas inutile de rappeler les liens parfois insoupçonnés entre l’actuelle crise alimentaire et la démocratie en Afrique.
NIGERIA : CORRUPTION BALISEE ET NOUVEAU DEPART ?
Selon le baromètre mondial de la corruption de Transparency International (TI), les efforts des gouvernements africains pour lutter effectivement contre la corruption restent une préoccupation importante. La moyenne annuelle de corruption dans le monde est de 28 sur une échelle où 100 correspond au pays le plus corrompu dans le monde et 0 celui qui l’est le moins.
S’investir en Afrique avec les Diasporas
Le co-développement est défini comme le contraire du mal-développement.
Il est proposé de promouvoir le co-développement dans un cadre décentralisé avec des institutions de contreparties structurées tant en Europe que dans le pays d’accueil pour créer un environnement institutionnel et législatif incitatif pour permettre l’aboutissement heureux d’une initiative concertée de co-développement.
Kenya ou la démocratie palliative en Afrique ?
Le Kenya est en train d’expérimenter une nouvelle forme de médiation confiée par l’Union africaine à l’ancien secrétaire général de l’ONU. Le refus par le président “déclaré” du Kenya d’accepter le ghanéen Kofi Annan comme médiateur pose problème.
La Diaspora togolaise : De l’arbitre à l’effet de levier
Les élections législatives togolaises du 14 octobre 2007 ne manqueront pas de faire l’objet d’inévitables divergences sur la transparence. 3 500 observateurs nationaux et internationaux sont sur le territoire pour rendre un verdict de transparence qui reste à faire avaliser par les protagonistes eux-mêmes. Malgré tout, cela ne devrait pas empêcher la crédibilité de cette consultation d’être acceptée par la population, les dirigeants de tous bords, et les communautés africaine et internationale.
Microfinance absente des institutions financières africaines : Vers une solidarité éthique nord-sud
L’acte constitutif de l’Union africaine [1] signé à Lomé au Togo (11 juillet 2000) rappelle indirectement dans son article 19 ce qu’il y a lieu de faire ou plutôt ce que la défunte Organisation de l’Unité Africaine (OUA) n’a pas réussi à réaliser, ceci en référence aux objectifs affichés en 1963 par les pères fondateurs de l’unité africaine à savoir : la création…
Un Gouvernement de l’Union Africaine : Avec la Diaspora africaine ?
En préparation au Sommet de juillet 2007 de l’Union africaine à Accra, Ghana, les tractations pour la création d’un Gouvernement fédéral africain vont bon train. Comme à son habitude sur ce sujet, le premier responsable de la Libye, Mouammar Gaddafi se retrouve à être celui qui finalement réussi le tour de forces de réunir régulièrement une partie de la société civile et des politiciens africains autour de ce thème dans son pays. Ainsi, l’évolution de l’unité africaine et du panafricanisme se construisent aussi en partie sur le sol africain.
Les Etats-Unis d’Afrique : Vers une Charte de l’interdépendance
Suite à l’une des rares actions collectives des chefs d’Etat africains consistant à lever l’embargo occidental qui pesait sur le Chef d’Etat Libyen, Mouammar Kadhafi, ce dernier a repris les objectifs des pères fondateurs de l’unité africaine, et a relancé en septembre 1999 en Libye (Syrte), la création des Etats-Unis d’Afrique.
Vers un Président de l’Afrique : sans vote et sans les citoyens africains ?
Loin des idées préconçues et des a-priori négatifs sur l’Afrique, loin des images négationnistes sur les calamités passées orchestrées contre les peuples africains, les responsables africains sont en train de préparer en silence des modifications structurelles des institutions africaines existantes pour faire face collectivement aux enjeux futurs.
Evitons de culpabiliser le pauvre : Pour une autre Afrique
La pauvreté se caractérise par une réelle ou parfois apparente, privation matérielle, culturelle, politique et sociale du minimum vital permettant à un groupe humain de se stabiliser, d’espérer et d’organiser dignement son futur en toute indépendance. Elle se conjugue avec plusieurs registres. Elle peut être individuelle, collective et s’appliquer à des personnes physiques ou morales.