Après les échecs éprouvants de l’OMC à Seattle et à Cancun[1], la stratégie du “no surprise” de Pascal Lamy semble avoir payé. Adopté en novembre 2001 à Doha au Qatar lors de la 4e conférence ministérielle de l’Organisation mondiale pour le Commerce (OMC), le programme de Doha, qui comporte 21 dossiers visant à éliminer les obstacles au commerce.
Pauvreté
Gouvernance pour le développement au 21e siècle de l’Afrique
Le nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) – cette entreprise de reconstruction continentale – qui insiste ainsi sur la nécessité d’instaurer des règles de bonne gestion, de trouver des solutions africaines aux conflits et d’encourager la démocratisation par l’instauration de mécanismes d’évaluation par les pairs, n’illustre-t-il pas l’impact de la notion de gouvernance en matière de régionalisation ? Peut-on trouver des structures et politiques similaires en Amérique latine en lien avec la gouvernance ?
Rationaliser le rôle des institutions financières en Afrique
Lors des dernières assemblées générales de la Banque mondiale et du FMI (septembre 2005), le nouveau président de la Banque africaine de développement (BAD), M. Donald Kaberuka, ancien ministre de l’économie et des finances du Rwanda, a estimé que la flambée des prix du pétrole risquait d’avoir un impact négatif sur la capacité de certaines économies à atteindre les objectifs du millénaire du développement.
L’Afrique ne peut réformer les Nations Unies !
Les pauvres ne peuvent réformer les Nations Unies. Malgré tous les efforts de Jean Ping, le Chef de la diplomatie gabonaise qui a présidé la 59e session de l’Organisation des Nations Unies, Les Etats-Unis n’ont pas fait preuve de flexibilité, mais les autres membres du Conseil de Sécurité, qu’ils soient permanents ou non permanents[1] , n’ont pas fait mieux.
La diplomatie à l’africaine du G 8
Promettre, promettre et promettre… Incapable d’aider véritablement les Africains à atteindre les objectifs du Millénaire des Nations Unies, notamment le volet portant sur la réduction de la pauvreté, l’ensemble des pays des riches regroupés sous le G 8 semble dévoiler petit à petit son véritable objectif géostratégique caché justement sous les promesses de réduction de […]
OMC : Solidarité sans contreparties pour les pays faiblement industrialisés ?
Si l’on se réfère au communiqué du G 8 de Gleneagles de juillet 2005, il faut se réjouir du renouvellement des engagements des pays riches envers l’Afrique. Le G 8 a réaffirmé l’urgence des actions convergentes et complémentaires qui peuvent conduire à une croissance durable autoentretenue avec comme conséquence, la fin de la dépendance à long terme de l’Afrique vis-à-vis de l’Occident.
Yves Ekoué Amaïzo candidat au poste de directeur adjoint de l’OMC
Yves Ekoué Amaïzo, économiste togolais et candidat à un poste de directeur adjoint de l’OMC, démonte le plan d’action pour le continent adopté au G8 : «L’Afrique est au centre de la photo mais il n’y a rien de concret»
Gouverner avec un Chancelier au Togo ?
Sans décompte transparent, des résultats fantaisistes et non définitifs ont été proclamés par la Commission électorale nationale dite « indépendante » (CENI) : sont sortis donnant en tête Faure Gnassingbé avec 60,22%, en second Emmanuel Bob Akitani avec 38,19 %, en troisième un non-candidat qui a désisté à la dernière minute Nicolas Lawson avec 1,04 % et en dernier Harry Olympio : 0,55 %. Le pouvoir togolais n’a donc pas trahi sa réputation, celle d’usurper le droit des Togolais à s’exprimer librement.
Choisir entre allégeance et liberté au Togo : Les vraies « fausses urnes »
La campagne préélectorale au Togo est atypique. Même des généraux de l’armée régulière sont en campagne. Il est suggéré de se rendre compte du parcours dangereux que constitue le fait de faire campagne au Togo, en particulier dans la préfecture « du » Général Assani Tidjani, ministre de la défense et des anciens combattants. Ce dernier, parachuté grand « patron de la préfecture de Vo au Togo » après le décès du feu Président Gnassingbé Eyadéma, a un discours belliqueux qui augure des pratiques futures si Faure Gnassingbé, son candidat, est « déclaré » Président après le 24 avril 2005.
La spirale de la sagesse
L’aide de l’Union européenne au Togo, interrompue en 1993, n’a pas encore repris bien que le processus de normalisation, entamé le 15 novembre 2003 sur la base de 22 engagements pris le 14 avril 2004 a été mis en veilleuse suite au décès du président togolais Gnassingbé Eyadéma annoncé le 5 février 2005.
En décidant le 9 mars 2005 de ne pas envoyer de missions d’observation pour la prochaine élection présidentielle prévue selon la constitution togolaise, le 24 avril 2005 au Togo, l’Union européenne (UE) a pris une sage décision, celle de ne pas cautionner les résultats d’élections ne répondant pas à des standards démocratiques acceptables par la communauté internationale. La même décision avait été prise par l’UE pour les élections présidentielles togolaises de juin 2003, dans l’impossibilité à l’époque de pouvoir conduire une « mission exploratoire ».
La souveraineté confisquée au Togo
La diplomatique collective africaine sur le Togo, que ce soit la CEDEAO ou l’Union africaine, s’apparente à une diplomatie de la “palabre”. En mettant en œuvre, après maintes discussions contradictoires, les sanctions contre le Togo (rappel des ambassadeurs, interdiction de voyager, suspension de la participation aux activités de la CEDEAO, sanctions commerciales ciblées ou en dernier ressort une action militaire d’envergure pour faire rétablir une réalité démocratique au Togo), les présidences de la CEDEAO et de l’Union africaine témoignent de leur volonté commune pour rétablir l’ordre constitutionnel au Togo.
Un plan Marshall à crédit pour l’Afrique
A la différence de l’aide conditionnelle du plan Marshall américain pour l’Europe de l’après-guerre 39-45, il est de plus en plus question pour certains pays riches de proposer un plan Marshall à crédit pour l’Afrique. La surenchère en matière d’offres de financement après le Tsunami asiatique a peu de chance de se renouveler. Malgré la réticence des Etats-Unis, du Japon, voire de l’Allemagne, Tony Blair souhaite relever ce défi lors de sa présidence tournante du G8 et de l’Union européenne. La croissance économique est donc nécessaire, mais elle doit pouvoir être partagée pour permettre de limiter, de manière pérenne, les défaillances des marchés au même titre que les défaillances des Etats économiquement faibles.
L’Economie malienne de 1992 à 2002: UNE REALITE A DEUX FACES
Le bilan général d’un président sortant se mesure en grande partie à la situation économique dans laquelle il laisse le pays. Et à juste raison, car l’économie conditionne pour l’essentiel l’ensemble des autres domaines de la vie de la nation. Quel bilan économique dresser de la décennie Konaré ? L’exercice n’est pas aisé. Nous nous y sommes quand même essayés. Non pas pour faire un état exhaustif des lieux, mais pour dégager les grandes tendances qui ont marqué cette période. Mais pour apprécier l’héritage économique d’un régime dans des pays comme le nôtre, il convient de faire la part des choses. Primo le pays est engagé dans des programmes d’ajustement structurel avec les institutions de Bretton-woods (Banque mondiale, Fonds Monétaire International).