Podcast de l’émission: le débat du jour sur rfi
Radio
Démocratie conviviale gabonaise
La mutation des risques. Oscillant entre coma et retour précaire à la vie depuis plusieurs années dans un centre hospitalier marocain, Edith Lucie Bongo Ondimba, fille de Denis Sassou Nguesso Président du Congo, femme d’Omar Bongo Ondimba, Président du Gabon, n’est apparemment pas sortie du coma le 6 février 2009 malgré le déplacement précipité au Maroc de ses deux parents accompagnés de la famille proche.
Une autorité de l’Union africaine ? Malaise, transition et défi
Le 12e sommet de l’Union africaine s’est achevé le 4 février 2009 avec une journée de travail supplémentaire. Mais le sentiment général reste celui d’un malaise profond, une confusion sur les modalités d’aller vers l’Union des Africains et l’incapacité des dirigeants africains à trouver des consensus au-delà des principes affichés et une nouvelle stratégie semi-collective de la chaise vide. Alors l’Afrique est-elle incapable de s’unir ?
Etat des lieux de la corruption en Afrique
De nombreuses conférences ont régulièrement lieu pour culpabiliser l’Afrique par le biais d’une corruption endémique…
Mais la réalité est qu’il n’y a pas de corruption sans corrupteurs… Faut-il rajouter corrupteurs occidentaux? Certainement, car s’il y a une leçon que certains Africains ont bien appris de la colonisation, c’est bien la gouvernance de la corruption.
Autriche : une democratie socio-liberale indirecte
La démocratie autrichienne et son système fédéraliste avec neuf Etats sont des expériences politiques qu’il convient de suivre de près car elles pourraient servir de modèle pour certains pays africains épris d’éthique, de transparence, de respect du choix des électeurs et donc de la vérité des urnes. Sur les 6 millions d’électeurs, plus de 71,4% des Autrichiens ont accompli leur devoir électoral deux ans avant la fin normale d’une législature de quatre ans. Les dernières élections législatives ont eu lieu le 1er octobre 2006. Le gouvernement de coalition avait pris fonction au début janvier 2007.
AFRIQUE : RISQUES TOUAREGS, UN ALIBI COMMODE
Depuis que l’Afrique a été découpée contre le gré de ses populations en 1885 lors de la Conférence de Berlin et que les chefs d’Etat africains, depuis 1963, s’accordent collectivement pour refuser la levée de l’intangibilité des frontières en Afrique, les risques de conflits sur le continent n’ont pas globalement diminué. Ils ont changé de nature.
NIGERIA : CORRUPTION BALISEE ET NOUVEAU DEPART ?
Selon le baromètre mondial de la corruption de Transparency International (TI), les efforts des gouvernements africains pour lutter effectivement contre la corruption restent une préoccupation importante. La moyenne annuelle de corruption dans le monde est de 28 sur une échelle où 100 correspond au pays le plus corrompu dans le monde et 0 celui qui l’est le moins.
Microfinance absente des institutions financières africaines : Vers une solidarité éthique nord-sud
L’acte constitutif de l’Union africaine [1] signé à Lomé au Togo (11 juillet 2000) rappelle indirectement dans son article 19 ce qu’il y a lieu de faire ou plutôt ce que la défunte Organisation de l’Unité Africaine (OUA) n’a pas réussi à réaliser, ceci en référence aux objectifs affichés en 1963 par les pères fondateurs de l’unité africaine à savoir : la création…
De la Françafrique à la Chinafrique : Gagnant – Perdant ?
Avec le départ de grandes sociétés françaises comme Dagris, (ex-CMD, Compagnie malienne pour le développement du textile, elle-même ex-CFDT, ex-compagnie française de développement textile) de l’Afrique, il est clair que la compétition de l’Asie se fait sentir sérieusement. Mais la vérité, est que plusieurs des sociétés occidentales organisées dans le protectionnisme de la post-colonie ne peuvent plus tenir face à l’arrivée structurée et structurante de la Chine.
Dialogue-facilitation au Togo : Arrangement politique partiel et réductionnisme démocratique
Le 12e dialogue inter-togolais, ouvert le 21 avril 2006 à Lomé a essuyé un sérieux blocage car aucun des véritables sujets sensibles n’ont trouvé de solutions. Il s’agit entre autres de nouvelles élections présidentielles à deux tours, de la réforme de la constitution et des institutions, de la représentation et du vote de la Diaspora et surtout de la refonte du mandat des forces armées togolaises, anti-chambre du pouvoir.
Haïti : Autodétermination et responsabilité
Avec une victoire au premier tour de René Préval, il faut se réjouir d’un retour de la communauté internationale à la valorisation de l’éthique électorale en terre haïtienne. Cette victoire, liée à un constat de “fraudes massives ou d’erreurs grossières”, a conduit à un changement de comptabilisation d’un conseil électoral à l’écoute de la communauté internationale.
S’adapter à la nouvelle géopolitique des Occidentaux au Togo ?
La communauté internationale a avalisé une élection présidentielle entachée de graves violations des droits humains, de graves fraudes électorales, de graves violations du droit à l’information, de falsification des résultats électoraux et de refus de recomptage des bulletins qui n’ont pas fait l’objet de « confiscation » par les éléments « contrôlés » de l’armée togolaise au service de Faure Gnassingbé.
Consensus sur la fraude électorale au Togo : Vers un gouvernement d’union nationale ?
Le Togo dispose d’un président intérimaire, Abass Bonfoh et de deux présidents autoproclamés sur la base de résultats provisoires. Faure Eyadéma, le timonier national junior, héritier de feu Gnassingbé Eyadéma estime avoir gagné la partie avec 60,22 % des voix et Emmanuel Bob Akitani, candidat consensuel de la coalition des partis de l’alternance, se considère comme le nouveau Président des Togolais avec 70 % des suffrages. L’un des trois ne représente pourtant pas le choix de la majorité du peuple togolais.