KANAL K Samedi 5 mars 2011,20h Suisse. Journalistes : Sylvain Amos un confrère basé en Allemagne : Romain Koudjodji Email : fenetre.afrique@gmail.com Samedi 5 mars 2011, 20-21h. Partenaires: Togocity.com et icilome.com Invité : Dr Yves Ekoué Amaïzo, Directeur du Groupe de réflexion et d’Action, Afrology et aussi le Coordinateur Provisoire du Collectif pour la Vérité des […]
Tunisie
TOGO : LE DIALOGUE INCLUSIF : UN PIEGE POUR LE PEUPLE TOGOLAIS ?
Dans ses vœux de « bonne année » à la nation togolaise, Faure Gnassingbé s’est contenté d’appeler au « dialogue inclusif » entre les acteurs politiques, au lieu de proposer concrètement un plan de sortie de crise pour le Togo. Le collectif pour la Vérité des Urnes a pourtant proposé une feuille de route pour une sortie de crise – qui associe la Diaspora togolaise – que le Gouvernement RPT/AGO refuse de recenser. Il n’est donc pas étonnant que les limites d’un Dialogue inclusif, initié unilatéralement par ceux-là même qui n’ont donné aucun signe de crédibilité depuis 43 ans, soient vite apparues. Faure Gnassingbé et son alliance RPT/AGO ont donc un vrai problème de crédibilité. Tous ceux qui souhaitent s’y rallier risquent de rencontrer la même perte de crédibilité vis-à vis d’une population togolaise de plus en plus avertie face à ceux qui s’éloignent de l’éthique et de la sincérité.
LE PEUPLE ET L’ARMEE REPUBLICAINE : GARANTS D’UNE ALTERNANCE EFFECTIVE VERS LA DEMOCRATIE !
Si l’on avait respecté les principes démocratiques de la vérité des urnes et des comptes publics, sans modifier de manière arbitraire les Constitutions, sans contrôle des Cours constitutionnelles par le pouvoir politique, disposant de l’armée et de la force brute, comme au demeurant en Tunisie, au Gabon, au Togo, au Burkina Faso et bientôt en Centrafrique…, le règlement des crises sociales s’effectuerait sans nul doute de manière plus consensuelle, particulièrement dans le contexte de crise économique et financière de longue durée que le Monde subit aujourd’hui.
COTE D’IVOIRE ET LA DÉMOCRATIE SÉLECTIVE DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
Selon Madame le Représentant du Haut-commissaire des droits de l’Homme, les 50 morts et 200 blessés à la veille des fêtes de la fin d’année en Côte d’Ivoire sont en train de transformer l’imbroglio politique ivoirien en un imbroglio sécuritaire. Malgré les déclarations faites de part et d’autre d’avancer vers une « solution », pour le moment sans compromis et sans violence, la réalité sur le terrain porte les stigmates de combats non visibles que se livrent les partisans des deux « Présidents » de la Côte d’Ivoire, suite au viol du processus électoral lors de la proclamation des résultats de la présidentielle du 28 novembre. Les positions intransigeantes des deux parties – relayées parfois par la Communauté internationale – au lieu de préserver le rôle d’arbitre de celle-ci et d’être la source première de la solution en Côte d’Ivoire, pourraient transformer cette dernière en problème.
RWANDA ET BURKINA-FASO : La maîtrise de la démocratie palliative ?
Le mode d’emploi pour conserver le pouvoir sans trop d’effusions de sang se trouve dans les expériences de la démocratie palliative en Afrique. Le Burkina et le Rwanda viennent gonfler la longue liste inaugurée par la Tunisie, le Kenya, le Zimbabwe, le Gabon, le Togo pour ne citer que ces quelques cas qui passent de l’exception au droit commun. Tous ces pays tentent de justifier l’autoritarisme comme un moyen d’assurer le développement d’abord, la démocratie plus tard. Mais nombreux sont-ils en fait à ne faire qu’endetter les pays sans que le retour économique pour l’ensemble de la population se manifeste sous forme d’amélioration du bien-être.
APRES LA CHINE, L’INDE ET LE BRESIL : L’Afrique attire la Russie
A force d’aller draguer les investisseurs étrangers sans avoir préparé localement l’environnement des affaires, ni protéger les investisseurs et entrepreneurs locaux africains, les dirigeants africains sont en train de construire les bases d’une Afrique qui risque de se faire sans les Africains d’ici 50 ans. Dans cette perspective, il faut constater que les gouvernants africains ont tendance à s’inscrire plus dans la gouvernance du « futur » sous forme d’annonces et de promesses que dans la gouvernance de la prévisibilité et la planification du futur à partir de richesses partagées.
Cérémonies de clôture du 45e Assemblée annuelles du Groupe de la Banque africaine de Développement
AFRICA 24 TV: Interview télévisé
Thème : le 27-28 mai 2010 à Abidjan se tiennent les assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de Développement (GBAD). C’est l’occasion de faire le bilan de cette institution africaine avec l’élection du Président actuel Donald Kaberuka, seul candidat, pour une deuxième mandat de 5 ans.
Au service du développement de l’Afrique : Une banque entre finance et solidarité
En 2005, avec une confortable majorité (78,82 % des actionnaires), l’ex-ministre rwandais des finances et de la planification économique, M. Donald Kaberuka, recevait le mandat de mettre en œuvre ses ambitions pour le continent au service de la Banque africaine de développement (BAD). Reconnu pour avoir redressé et modernisé l’économie du Rwanda après le génocide de 1994, il se fixa pour objectif de « hisser la BAD au niveau de ses homologues, la Banque asiatique de développement et la Banque interaméricaine de développement, en termes d’efficacité et de résultats. »
Depuis, cette institution accompagne les priorités nationales et régionales des Etats membres (lire « Points de repère »), non sans prendre en compte ses propres visions fondées sur la promotion mondiale du continent, la réduction de la pauvreté, l’intégration et le renforcement de la compétitivité de l’Afrique sur les marchés internationaux. Pareille action a été possible grâce à une décentralisation des opérations vers des bureaux de représentation localisés, une réduction de la bureaucratie et un renforcement des capacités d’anticipation et d’analyse économique de l’institution, qui aspire à devenir un centre d’excellence et de transfert des connaissances.
Interview: Dr Yves Ekoué Amaïzo décortique la très mauvaise gouvernance au Togo
Ici l’économiste décortique la très mauvaise gouvernance togolaise sous Faure. De la difficulté d’investir en passant par la lourde dette du Togo, l’économiste brosse, s’interroge et propose. Faure va-t-il enfin l’écouter, ou va-t-il continuer par faire de la fuite en avant. L’interview est un condensé de tout le drame de la pauvreté au Togo qui prend l’allure d’une fatalité . Dossier spécial : “D’après la Banque africaine de Développement, le solde de la balance courante en 2008 pour le Togo était négatif avec un record de -212 millions de $US soit -123 108 millions de FCFA. Pour 2010, le déficit serait autour de -6,7 % du PIB (Economist intelligence unit, avril 2010), ce qui veut dire que les revenus de l’Etat avec les dons reçus moins les dépenses et les arriérés de paiement demeurent négatifs.
Faut-il couper le Nigéria en deux ?
Le Colonel Kadhafi a provoqué un énorme scandale, le 16 mars dernier, en proposant une partition du Nigeria. « C’est la seule chose qui pourrait faire cesser les violences entre chrétiens et musulmans », a-t-il lancé. Aussitôt, le président du Sénat nigérian l’a traité de « fou », et le Nigeria a rappelé son ambassadeur à Tripoli. Mais le numéro Un libyen est-il aussi « fou » que cela ?
Cinquantenaire des indépendances africaines : « L’Afrique reste trop dépendante de ses matières premières ?»
Thème: Cinquantenaire des indépendances africaines : « L’Afrique reste trop dépendante de ses matières premières ?»
Philippe Hugon, Professeur d’économie émérite, Yves Ekoué Amaïzo, Directeur du groupe de réflexion Afrology, Roland Portella, Président de Central Business Leaders
Modération : Eugénie Diecky, Africa numéro 1
Mardi 16 février 2010 – 10h30 – 12h
Crise financière et l’Afrique : quelles sont les alternatives ?
La Coalition pour le Dialogue sur l’Afrique (CoDA)propose à la société civile de partager les idées novatrices sur les alternatives possibles pour l’Afrique suite à la crise financière de 2008. Il a été demandé à l’expert financier Dr Yves Ekoué AMAÏZO de rappeler l’Etat des lieux et faire des propositions qui pourront demain devenir des réponses pour l’Afrique.
Crise financière mondiale : des réponses alternatives de l’Afrique – (CoDA 2009)
La Coalition pour le Dialogue sur l’Afrique (CoDA) propose une lecture alternative des réponses à apporter aux conséquences en Afrique de la crise financière de 2008. Le paradigme de dépendance économique et financière ne suffit plus pour expliquer la complexité d’une crise systémique touchant les nations africaines. Rupture avec l’économie palliative, rejet d’une Afrique conçue comme la variable d’ajustement pour les économies postindustrielles, vigilance à l’égard du piège contenu dans le concept de « réduction de la pauvreté » qui n’est pas du tout synonyme de création de richesse partagée, neutralisation des solutions toutes faites ou dites « universelles », etc. Tels sont les préalables.