Le 22 avril 2005, lors du sommet Asie-Afrique rappelant les 45 ans de la Conférence de Bandung [1], le Président chinois Hu Jintao a annoncé la “construction d’un nouveau type de partenariat stratégique Asie-Afrique à long terme, stable et substantiel, qui réponde aux changements du temps” : la solidarité politique, la coopération économique et les relations culturelles forment la base d’une nouvelle approche reposant sur l’esprit de Bandung, sur la paix et la coexistence pacifique par des dialogues fréquents et approfondis.
croissance
Togo : Refondation démocratique et croissance partagée
Lorsque la pauvreté augmente au Togo et qu’il apparaît que les salaires mêmes de certains fonctionnaires togolais risquent de ne plus être honorés, comme au demeurant une grande partie de la dette intérieure due au secteur bancaire et aux entreprises locales, on peut se demander s’il est nécessaire d’opter pour des dépenses somptuaires pour la commémoration d’un certain 13 janvier 1963. Pour ce faire, et pour prévenir tout imprévu, le Ministre de la défense, considéré par certains comme le véritable Président-bis du Togo, a procédé à la fin décembre 2005 à une réorganisation en profondeur des forces armées togolaises (FAT)
Gouvernance pour le développement au 21e siècle de l’Afrique
Le nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) – cette entreprise de reconstruction continentale – qui insiste ainsi sur la nécessité d’instaurer des règles de bonne gestion, de trouver des solutions africaines aux conflits et d’encourager la démocratisation par l’instauration de mécanismes d’évaluation par les pairs, n’illustre-t-il pas l’impact de la notion de gouvernance en matière de régionalisation ? Peut-on trouver des structures et politiques similaires en Amérique latine en lien avec la gouvernance ?
Rationaliser le rôle des institutions financières en Afrique
Lors des dernières assemblées générales de la Banque mondiale et du FMI (septembre 2005), le nouveau président de la Banque africaine de développement (BAD), M. Donald Kaberuka, ancien ministre de l’économie et des finances du Rwanda, a estimé que la flambée des prix du pétrole risquait d’avoir un impact négatif sur la capacité de certaines économies à atteindre les objectifs du millénaire du développement.
OMC : Solidarité sans contreparties pour les pays faiblement industrialisés ?
Si l’on se réfère au communiqué du G 8 de Gleneagles de juillet 2005, il faut se réjouir du renouvellement des engagements des pays riches envers l’Afrique. Le G 8 a réaffirmé l’urgence des actions convergentes et complémentaires qui peuvent conduire à une croissance durable autoentretenue avec comme conséquence, la fin de la dépendance à long terme de l’Afrique vis-à-vis de l’Occident.
S’adapter à la nouvelle géopolitique des Occidentaux au Togo ?
La communauté internationale a avalisé une élection présidentielle entachée de graves violations des droits humains, de graves fraudes électorales, de graves violations du droit à l’information, de falsification des résultats électoraux et de refus de recomptage des bulletins qui n’ont pas fait l’objet de « confiscation » par les éléments « contrôlés » de l’armée togolaise au service de Faure Gnassingbé.
Un plan Marshall à crédit pour l’Afrique
A la différence de l’aide conditionnelle du plan Marshall américain pour l’Europe de l’après-guerre 39-45, il est de plus en plus question pour certains pays riches de proposer un plan Marshall à crédit pour l’Afrique. La surenchère en matière d’offres de financement après le Tsunami asiatique a peu de chance de se renouveler. Malgré la réticence des Etats-Unis, du Japon, voire de l’Allemagne, Tony Blair souhaite relever ce défi lors de sa présidence tournante du G8 et de l’Union européenne. La croissance économique est donc nécessaire, mais elle doit pouvoir être partagée pour permettre de limiter, de manière pérenne, les défaillances des marchés au même titre que les défaillances des Etats économiquement faibles.
CRISES ET RÉBELLIONS DANS LE « PRÉ CARRÉ » FRANÇAIS
Ce qui paralyse le pouvoir ivoirien.
Les pays africains ont souvent à leur tête des dirigeants dont la légitimité n’est ni confirmée ni stable. Opposant de longue date et aujourd’hui président de la Côte d’Ivoire, M. Laurent Gbagbo n’échappe pas à la règle. Les conditions dans lesquelles s’est déroulée l’élection présidentielle qui l’a porté au pouvoir, avec l’exclusion, pour cause de non-« ivoirité », de certains candidats, ont lézardé la légalité de son mandat
L’Economie malienne de 1992 à 2002: UNE REALITE A DEUX FACES
Le bilan général d’un président sortant se mesure en grande partie à la situation économique dans laquelle il laisse le pays. Et à juste raison, car l’économie conditionne pour l’essentiel l’ensemble des autres domaines de la vie de la nation. Quel bilan économique dresser de la décennie Konaré ? L’exercice n’est pas aisé. Nous nous y sommes quand même essayés. Non pas pour faire un état exhaustif des lieux, mais pour dégager les grandes tendances qui ont marqué cette période. Mais pour apprécier l’héritage économique d’un régime dans des pays comme le nôtre, il convient de faire la part des choses. Primo le pays est engagé dans des programmes d’ajustement structurel avec les institutions de Bretton-woods (Banque mondiale, Fonds Monétaire International).
Le Courrier ACP-UE : PMA ou PFI ?
Les pays faiblement industrialisés : la globalisation par défaut.
éfinis par les Nations unies principalement à partir de quatre critères composites socio-économiques dont entre autres le produit intérieur brut (PIB) et un index composite comprenant la part de la production industrielle dans le PIB, les 49 PMA se retrouvent invariablement parmi les classifications diverses des institutions internationales. Mais invariablement définis par rapport aux pays industrialisés.
De la dépendance à l’interdépendance : mondialisation et marginalisation : une chance pour l’Afrique
La maîtrise du rythme d’intégration au processus de mondialisation de l’économie mais aussi la capacité à développer et à maîtriser une économie de proximité deviennent des facteurs déterminants dans la réussite du défi que le XXIè siècle lance à l’Afrique subsaharienne à savoir : organiser la cohérence des actions de manière collective.