CAMEROUN : Présidentielle d’octobre 2011 : Paul BIYA, candidat à sa succession après 29 ans de pouvoir, ne veut pas connaître le sort de Laurent GBAGBO et retire des prérogatives importantes à la CENI camerounaise, l’ELECAM ! Sans indépendance, à quoi servirait une commission électorale ? – Pourquoi le Président Paul BIYA enlève-t-il à ELECAM […]
G20
COMMUNAUTE INTERNATIONALE ET DROIT D’INGERENCE : Approche manichéenne et vérité des urnes violée
Il est clair aujourd’hui que la définition du terme « Communauté internationale » est à géométrie variable selon que l’on aborde le sujet de l’Afghanistan, de Bahreïn, de la Libye, de la Côte d’Ivoire, de la Centrafrique, du Bénin ou du Togo. Depuis l’offensive éclair, démarrée depuis le début du mois, sur la capitale économique de la […]
LA PALABRE AFRICAINE INTELLIGENTE : Un instrument de sortie de crise
A la fin de l’année 2010, la Communauté internationale a choisi, malgré elle, de mettre en avant une approche politique du « deux poids, deux mesures » pour gérer les questions internationales, africaines et arabes en particulier. Elle a systématiquement refusé de soutenir les oppositions démocratiques, y compris en Arabie Saoudite, avec comme argument majeur la garantie d’un approvisionnement en pétrole. Cette politique, qui permet à l’imbroglio palestinien de perdurer, tend à être remise en cause dans le monde arabe, où des Peuples longtemps privés de liberté ont pris leurs affaires en main, avec une hargne et une audace nouvelle. Il est aussi question de retrouver une dignité perdue, d’imposer le respect des droits du citoyen à choisir ses dirigeants, qui ne peuvent être remplacés par des personnalités « militaro-civiles » non élues.
G20 ET INSTITUTIONALISATION DE LA POSTCOLONIE : L’Afrique exclue des décisions ?
Dans le cadre de la double présidence française du G8 et du G20 qui a commencé depuis novembre 2010, Nicolas Sarkozy, le Président français, a dévoilé son agenda le 24 janvier 2011 sans apporter de précisions sur les moyens concrets de mettre en œuvre des objectifs. Les chances de faisabilité de nombreuses propositions, pourtant alléchantes, semblent relever d’une opération de communication. Les annonces précédentes sont passées sous silence. Et les vrais problèmes que constituent le contrôle des banques et la limitation des profits distribués ne sont pas abordés. Le G20 travaille-t-il pour améliorer le sort des 172 Etats non représentés dans le G20 ? Le G20 cherche-t-il à mieux surveiller et contrôler les velléités futures de résistance, voire de révolte économique, des 172 pays laissés pour compte ? Avec une Afrique divisée – entre les dirigeants qui trahissent la cause de population en faisant passer les intérêts étrangers avant ceux des populations locales et les dirigeants qui tentent d’organiser leur souveraineté économique -, les marges de manœuvre pour une Afrique considérée au mieux comme un simple observateur, au pire comme une variable d’ajustement pour les puissances moyennes, pose problème. Le G20 tente-t-il d’institutionnaliser la postcolonie en organisant l’exclusion de l’Afrique dans les décisions la concernant ?
G 20 : Quelle place pour l’Afrique ?
Le Débat du jour du Mardi 11 janvier 2011 19h10-19h30 sur Rfi Avec le Président français Nicolas Sarkozy à la tête du G20 pour un an, il importe de s’interrroger sur le sort réservé à l’Afrique. Ce continent doit continuer à rester un simple observateur ou est-ce que le Président Sarkozy pourra convaincre les autres membres […]
Du G20 au G21 : Solidarité, interdépendance et Afrique
La souveraineté commerciale a réorienté le G20 de Séoul, Corée du Sud (11-12 novembre 2010) vers la formation d’une future gouvernance économique du monde, même si les pays pauvres sont encore largement exclus. Malheureusement, la solidarité internationale effective n’est pas au rendez-vous. Ou plus exactement, la notion de don, cette forme moderne de la charité étatique a fait place à la solidarité fondée sur le retour sur investissement. Le partage de rôles entre le G20 et le Conseil de sécurité tend à émerger à la vitesse de l’escargot au plan politique. Le volet économique semble petit à petit se négocier au sein d’un groupe élargi qui a besoin de donner une voix décisionnelle à l’Afrique en évoluant en G21.
Le Grand Débat du Vendredi 19 Novembre 2010
Le Grand Débat, c’est ,au jour le jour, le regard d’Africa N°1 sur l’actualité en France, en Afrique et dans le Monde. Décryptage et confrontation des idées….
Thèmes :
Burkina Faso : Une élection pour rien ?
A quoi sert le sommet du G20 ?
Madagascar : Drôle de putsch
Des réponses alternatives pour l’Afrique
Yves Ekoué Amaïzo est un économiste franco-togolais multidisciplinaire (DEA banque et finance, Doctorat en droit, économie et gestion de l’informatique des organisations à Lyon et MBA spécialisé en Management des entreprises à Wales, Royaume Uni). Pendant près de 20 ans, il a occupé plusieurs postes dans une agence spécialisée des Nations Unies : études de faisabilité, investissement, conseil, négociations, stratégies et développement du secteur privé… Il offre des conseils depuis 2008 en tant qu’expert indépendant avec une focalisation sur le Management à l’international. En parallèle, il occupe la fonction de Directeur de la collection “Interdépendance africaine” aux Editions Menaibuc, il est Directeur du groupe de réflexion, d’action et d’influence “Afrology” et membre des économistes alternatifs (The Other Canon, Oslo).
CONSENSUS ANTI-CONSENSUS DE WASHINGTON : Vers le solidarisme contractuel dans l’architecture financière mondiale
Suite au sauvetage massif des banques par les Etats et la nouvelle réglementation du secteur bancaire dite de “Bâle III”, la crise financière et économique est définitivement derrière nous. En effet, d’après Bâle III, les institutions financières doivent faire passer leurs fonds propres à 4,5 % du total du bilan avant 2015 et mettre de côté avant 2019 2,5 % de ce bilan comme un fond de précaution obligatoire. Il est encore possible pour de nombreuses banques d’échapper à cette réglementation sans être inquiétées. La fragile reprise économique ne permet pas réellement de mettre en œuvre ces décisions politiques, d’où l’avertissement de nombreux banquiers qui rappellent que “la nouvelle réglementation pourrait étouffer la reprise” surtout qu’une certaine flexibilité pourrait être introduite dans les normes relatives à la liquidité, dès lors que les fluctuations défavorables du marché pourraient l’exiger.
APRES LA CHINE, L’INDE ET LE BRESIL : L’Afrique attire la Russie
A force d’aller draguer les investisseurs étrangers sans avoir préparé localement l’environnement des affaires, ni protéger les investisseurs et entrepreneurs locaux africains, les dirigeants africains sont en train de construire les bases d’une Afrique qui risque de se faire sans les Africains d’ici 50 ans. Dans cette perspective, il faut constater que les gouvernants africains ont tendance à s’inscrire plus dans la gouvernance du « futur » sous forme d’annonces et de promesses que dans la gouvernance de la prévisibilité et la planification du futur à partir de richesses partagées.
25e SOMMET FRANCE-AFRIQUE : Du partenariat “décomplexé” au partenariat “choisi”
Les deux jours d’échanges entre la France et l’Afrique lors du 25e sommet Afrique-France (31 mai/1er juin 2010) à Nice en France ne représentent pas une rupture mais un nouveau format permettant de bouger les lignes sans que les choses ne changent. Mais, on a pu se dire quelques vérités à huis clos surtout entre les dirigeants “anglophones” et les dirigeants “français”. De nombreux responsables francophones se sont contentés de s’aligner sur la langue du “bois d’ébène”.
AFRIQUE ET ETATS-UNIS : Bi-régionalisme, représentativité et pouvoir d’influence
1. Introduction : Du “new look” au “new deal” de l’interdépendance
Avant et après le discours d’Accra de Barack Obama[ref] Barack H. Obama, version française du discours : Organisation de la Presse Africaine, “Discours du Président Obama au Ghana”, 12 juillet 2009, voir
Africa’s Alternative Response to the Global Financial Crisis
The Coalition for Dialogue on Africa (CoDA) offers an alternative perspective on the responses to the consequences of the 2008 financial crisis in Africa. The paradigm of economic and financial dependency can no longer adequately explain the complexity of a systemic crisis facing African Nations. The under-mentioned prerequisites must be met: break with the palliative economy, reject the conception of Africa as the variable adjustment for post-industrial economies, be ever alert to the trap embedded in the “poverty reduction” concept which is by no means synonymous with shared wealth creation, neutralize straight-jacket solutions considered as “universal solutions”, etc.