Est-ce parce que le G8, lors du sommet de Gleenagles en 2005, n’a pas réussi à tenir ses promesses que le format du G20 a été adopté en 2009 ? Peut-être ! Entretemps la désillusion s’est graduellement installée. Il fallait restaurer la confiance. Merci à Barack Obama, il n’était pas à Gleenagles.
G20
Le G20 et les dirigeants africain : Les conséquences en différé
Le format du G20 n’a pas été changé [1]. On a évité soigneusement de parler de la cause et donc des véritables responsables de la crise financière afin de leur demander de payer plus que les autres. Malheureusement, l’Afrique sera encore invitée pour la prochaine réunion prévue à New York en septembre comme un invité de seconde zone.
Le coup de gueule d’ Yves Ekoué Amaïzo
La place réservée par les pays riches aux pays pauvres, à l’Afrique en particulier, se résume régulièrement à celle d’un espace périphérique où l’Afrique ne sert que de variable d’ajustement. L’idéal serait que l’Afrique pousse à changer le format du G20 en exigeant que la participation des uns et des autres repose sur des critères de représentation géographique et démographique, et de poids économique.
Note de lecture : L’Afrique au secours de l’Afrique
Note de lecture du livre de Sanou Mbaye Dr. Yves Ekoué Amaïzo Directeur du groupe de réflexion, d’action, l’influence « Afrology » Qui peut s’opposer à la démarche de Sanou Mbaye, un panafricain convaincu qui décide d’offrir son expérience et ses nobles idées à la postérité. En effet, puisque l’Afrique des décideurs semble refuser d’intégrer tous ceux […]
LA FIN DU DOLLAR : Les intérêts africains oubliés ?
Il y a incontestablement une grande différence entre les vœux de la Chine d’en finir avec le dollar comme monnaie de réserve internationale, la volonté effective des Etats-Unis de ne pas se laisser dicter la fin de l’hégémonie du billet vert et la défense des intérêts collectifs du peuple africain. Manifestement, sur ce sujet encore, l’anticipation n’est pas africaine.
Réinventer l’histoire économique de l’Afrique
La place réservée à l’Afrique se résume toujours à celle d’un espace périphérique qui ne peut que servir de variable d’ajustement(1). Ladite «communauté internationale» de l’époque n’avait jamais imaginé que les colonies pouvaient devenir des États indépendants au point de réclamer aujourd’hui d’être représentés dans la nouvelle architecture financière et économique mondiale en gestation.
Une autorité de l’Union africaine ? Malaise, transition et défi
Le 12e sommet de l’Union africaine s’est achevé le 4 février 2009 avec une journée de travail supplémentaire. Mais le sentiment général reste celui d’un malaise profond, une confusion sur les modalités d’aller vers l’Union des Africains et l’incapacité des dirigeants africains à trouver des consensus au-delà des principes affichés et une nouvelle stratégie semi-collective de la chaise vide. Alors l’Afrique est-elle incapable de s’unir ?
CRISE FINANCIERE : ALTERNATIVES FINANCIERES AFRICAINES
Absente comme continent à Bretton Woods I, l’Afrique est en train d’être marginalisée de Bretton Woods II qui se propose de refonder le libéralisme économique. Le dogme néo-libéral fondé sur la non-intervention de l’Etat comme régulateur s’est effondré et un capitalisme d’Etat sélectif, reposant toujours sur l’impunité d’acteurs éthiques, a pris le relais….
UNION MONETAIRE ET CONVERGENCE
Le faible niveau des échanges intrarégionaux africains, les frais de transactions bancaires non compétitifs et la petite corruption sur les axes de communication font, entre autres, augmenter l’écart entre les déclarations et les actes des autorités politiques et monétaires africaines. Les monnaies nationales africaines, fragmentées dans des espaces monétaires parcellaires, deviennent des contraintes à la libre circulation des biens, des services, des hommes et du capital.
Crise financière : l’Afrique est-elle épargnée ?
Comment peut-on croire que l’Afrique sera épargnée par la crise financière ? Encore de la propagande pour éviter que les Africains ne viennent demander à ceux qui ont contribué à créer cette crise de ne pas payer pour les dégâts collatéraux commis en Afrique. Ecouter l’émission
OMC : Solidarité par défaut ou accalmie trompeuse
Après les échecs éprouvants de l’OMC à Seattle et à Cancun[1], la stratégie du “no surprise” de Pascal Lamy semble avoir payé. Adopté en novembre 2001 à Doha au Qatar lors de la 4e conférence ministérielle de l’Organisation mondiale pour le Commerce (OMC), le programme de Doha, qui comporte 21 dossiers visant à éliminer les obstacles au commerce.