Créée en 1945 par une coalition des cinq grands vainqueurs de la seconde guerre mondiale à savoir la Chine, les Etats-Unis, Le Royaume Uni, la France et l’Union soviétique, l’Organisation des Nations Unies (ONU) aura 60 ans lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement prévu à New York du 14 au 16 septembre 2005.
Organisation des Nations unies
La diplomatie à l’africaine du G 8
Promettre, promettre et promettre… Incapable d’aider véritablement les Africains à atteindre les objectifs du Millénaire des Nations Unies, notamment le volet portant sur la réduction de la pauvreté, l’ensemble des pays des riches regroupés sous le G 8 semble dévoiler petit à petit son véritable objectif géostratégique caché justement sous les promesses de réduction de […]
Gestion bicéphale de l’impunité au Togo
La ligue togolaise des droits de l’homme (LTDH) fait partie de ces institutions que le gouvernement togolais souhaite affaiblir. Il suffit pour cela de s’assurer que les membres les plus actifs soient mis hors état d’enquêter, d’écrire, de contribuer à la liberté de la presse et l’évolution de la démocratie au Togo.
OMC : Solidarité sans contreparties pour les pays faiblement industrialisés ?
Si l’on se réfère au communiqué du G 8 de Gleneagles de juillet 2005, il faut se réjouir du renouvellement des engagements des pays riches envers l’Afrique. Le G 8 a réaffirmé l’urgence des actions convergentes et complémentaires qui peuvent conduire à une croissance durable autoentretenue avec comme conséquence, la fin de la dépendance à long terme de l’Afrique vis-à-vis de l’Occident.
Le manque d’infrastructures : autre déficit chronique des pays en développement
Les infrastructures des transports et des télécommunications sont les artères indispensables des échanges de biens et services. Sans elles, pas d’échanges possibles au-delà d’un marché très localisé. À quoi sert d’annuler les dettes des pays les plus pauvres si rien n’est fait pour combler ce déficit chronique qu’est l’état des infrastructures dans ces mêmes pays.
Yves Ekoué Amaïzo candidat au poste de directeur adjoint de l’OMC
Yves Ekoué Amaïzo, économiste togolais et candidat à un poste de directeur adjoint de l’OMC, démonte le plan d’action pour le continent adopté au G8 : «L’Afrique est au centre de la photo mais il n’y a rien de concret»
Togo : un Gouvernement « coupé-décalé » en postcolonie ?
Pour le peuple togolais, la géopolitique des Occidentaux ne peut s’affranchir des vues des relations privilégiées entre la France et l’Afrique. En effet, tant que les préoccupations de l’Etat français ne seront pas satisfaites, il y a des grandes chances que le « coupé-collé » de la démocratie française ne fonctionnera pas de si tôt au Togo. Faure Gnassingbé, actuel président consacré par la falsification des résultats prononcés par une Cour Constitutionnelle togolaise à sa solde, est une émanation d’une nouvelle forme de démocratie « coupée-décalée ».
S’adapter à la nouvelle géopolitique des Occidentaux au Togo ?
La communauté internationale a avalisé une élection présidentielle entachée de graves violations des droits humains, de graves fraudes électorales, de graves violations du droit à l’information, de falsification des résultats électoraux et de refus de recomptage des bulletins qui n’ont pas fait l’objet de « confiscation » par les éléments « contrôlés » de l’armée togolaise au service de Faure Gnassingbé.
Consensus sur la fraude électorale au Togo : Vers un gouvernement d’union nationale ?
Le Togo dispose d’un président intérimaire, Abass Bonfoh et de deux présidents autoproclamés sur la base de résultats provisoires. Faure Eyadéma, le timonier national junior, héritier de feu Gnassingbé Eyadéma estime avoir gagné la partie avec 60,22 % des voix et Emmanuel Bob Akitani, candidat consensuel de la coalition des partis de l’alternance, se considère comme le nouveau Président des Togolais avec 70 % des suffrages. L’un des trois ne représente pourtant pas le choix de la majorité du peuple togolais.
Gouverner avec un Chancelier au Togo ?
Sans décompte transparent, des résultats fantaisistes et non définitifs ont été proclamés par la Commission électorale nationale dite « indépendante » (CENI) : sont sortis donnant en tête Faure Gnassingbé avec 60,22%, en second Emmanuel Bob Akitani avec 38,19 %, en troisième un non-candidat qui a désisté à la dernière minute Nicolas Lawson avec 1,04 % et en dernier Harry Olympio : 0,55 %. Le pouvoir togolais n’a donc pas trahi sa réputation, celle d’usurper le droit des Togolais à s’exprimer librement.
Choisir entre allégeance et liberté au Togo : Les vraies « fausses urnes »
La campagne préélectorale au Togo est atypique. Même des généraux de l’armée régulière sont en campagne. Il est suggéré de se rendre compte du parcours dangereux que constitue le fait de faire campagne au Togo, en particulier dans la préfecture « du » Général Assani Tidjani, ministre de la défense et des anciens combattants. Ce dernier, parachuté grand « patron de la préfecture de Vo au Togo » après le décès du feu Président Gnassingbé Eyadéma, a un discours belliqueux qui augure des pratiques futures si Faure Gnassingbé, son candidat, est « déclaré » Président après le 24 avril 2005.
Togo : L’union sacrée face à la démocratie de l’impasse
Le Togo est en pleine opérationnalité du coup d’Etat constitutionnel perpétré par un groupe de militaires togolais. Ces derniers ont porté Faure Gnassingbé, fils du père, au pouvoir. Pour satisfaire une communauté africaine et internationale soucieuse de sauver les apparences d’une démocratie écorchée depuis 38 ans au Togo, Faure Gnassingbé a délégué ses pouvoirs, de manière anti-constitutionnelle, au second vice-président de l’Assemblée nationale tout en gardant en sous-main le pouvoir.
La spirale de la sagesse
L’aide de l’Union européenne au Togo, interrompue en 1993, n’a pas encore repris bien que le processus de normalisation, entamé le 15 novembre 2003 sur la base de 22 engagements pris le 14 avril 2004 a été mis en veilleuse suite au décès du président togolais Gnassingbé Eyadéma annoncé le 5 février 2005.
En décidant le 9 mars 2005 de ne pas envoyer de missions d’observation pour la prochaine élection présidentielle prévue selon la constitution togolaise, le 24 avril 2005 au Togo, l’Union européenne (UE) a pris une sage décision, celle de ne pas cautionner les résultats d’élections ne répondant pas à des standards démocratiques acceptables par la communauté internationale. La même décision avait été prise par l’UE pour les élections présidentielles togolaises de juin 2003, dans l’impossibilité à l’époque de pouvoir conduire une « mission exploratoire ».