C’est depuis 2000 durant le sommet du Caire en Egypte que les relations formalisées entre les blocs de l’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) se sont institutionnalisées. Aujourd’hui dans le cadre d’une situation post-crise financière de 2008, il est question de trouver les voies et moyens de relancer la croissance économique, la création d’emplois ainsi qu’en filigrane tenter de créer des opportunités nouvelles tirées des synergies UA/UE qui n’ont pas véritablement profité à l’Afrique depuis les années 1960.
Soudan
Fin du sommet UE/UA à Tripoli : Un sommet qui se termine sans accord concret sur les dossiers importants !
Fin, ce mardi 30 novembre 2010 à Tripoli, de deux jours de sommet Union africaine / Union européenne. Un sommet qui se termine sans accord et dont la déclaration finale souligne l’importance d’une coopération pour les deux parties. Une motivation commune qui n’a pas éclipsé plusieurs sujets de contentieux, comme les investissements ou le climat.
Interview du 6 novembre 2010 Avec FM Liberté : Le Point sur le Togo
Journaliste : Kodjo Epou, Directeur des opérations, FM Liberté, Chicago, USA ;
Interview: Dr Yves Ekoué AMAÏZO, Coordinateur International provisoire, CVU.
1. Vous êtes le Coordinateur international du Collectif pour la Vérité des Urnes (CVU), un Collectif qui a été très actif ces derniers mois au Togo. Pouvez-vous nous citer quelques résultats tangibles qu’on peut mettre à l’actif de votre jeune association ?
YEA : Je tiens d’abord à vous remercier pour l’invitation et aussi le travail important que fait la radio FM liberté pour la liberté d’expression et la vérité des faits. A ce titre, c’est comme si vous poursuivez les mêmes objectifs que le CVU, la vérité des urnes et la vérité des comptes publics. Mais la vérité tout court devrait permettre au Togo de retrouver le chemin de son destin et non celui imposé par un groupe d’individus adeptes d’une vision alimentaire et patrimoniale de la gouvernance…
CONSENSUS ANTI-CONSENSUS DE WASHINGTON : Vers le solidarisme contractuel dans l’architecture financière mondiale
Suite au sauvetage massif des banques par les Etats et la nouvelle réglementation du secteur bancaire dite de “Bâle III”, la crise financière et économique est définitivement derrière nous. En effet, d’après Bâle III, les institutions financières doivent faire passer leurs fonds propres à 4,5 % du total du bilan avant 2015 et mettre de côté avant 2019 2,5 % de ce bilan comme un fond de précaution obligatoire. Il est encore possible pour de nombreuses banques d’échapper à cette réglementation sans être inquiétées. La fragile reprise économique ne permet pas réellement de mettre en œuvre ces décisions politiques, d’où l’avertissement de nombreux banquiers qui rappellent que “la nouvelle réglementation pourrait étouffer la reprise” surtout qu’une certaine flexibilité pourrait être introduite dans les normes relatives à la liquidité, dès lors que les fluctuations défavorables du marché pourraient l’exiger.
APRES LA CHINE, L’INDE ET LE BRESIL : L’Afrique attire la Russie
A force d’aller draguer les investisseurs étrangers sans avoir préparé localement l’environnement des affaires, ni protéger les investisseurs et entrepreneurs locaux africains, les dirigeants africains sont en train de construire les bases d’une Afrique qui risque de se faire sans les Africains d’ici 50 ans. Dans cette perspective, il faut constater que les gouvernants africains ont tendance à s’inscrire plus dans la gouvernance du « futur » sous forme d’annonces et de promesses que dans la gouvernance de la prévisibilité et la planification du futur à partir de richesses partagées.
Cérémonies de clôture du 45e Assemblée annuelles du Groupe de la Banque africaine de Développement
AFRICA 24 TV: Interview télévisé
Thème : le 27-28 mai 2010 à Abidjan se tiennent les assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de Développement (GBAD). C’est l’occasion de faire le bilan de cette institution africaine avec l’élection du Président actuel Donald Kaberuka, seul candidat, pour une deuxième mandat de 5 ans.
LA « FRANÇAFRIQUE » D’hier à aujourd’hui
Introduction : légitimités et hégémonisme
Les représentants de la France d’aujourd’hui sont encore des intoxiqués de l’ancien empire colonial. Les raisons en sont simples : la droite parlementaire, comme l’extrême droite et la « gauche » socialiste ont leur part de responsabilité dans les politiques répressives de la colonisation et de la décolonisation. Il n’est pas dans leur tradition de pratiquer l’autocritique[1]. De surcroît, la politique actuelle ne peut être privée d’une légitimation de nature idéologique. La colonisation, action de conquête banale au regard de l’Histoire s’était affublée d’une dimension civilisatrice. Les guerres menées contre les Résistances puis contre les mouvements de libération nationale l’ont été sans ménagement, hors de toute légalité nationale ou internationale, au nom du « progrès » puis de l’anticommunisme, y compris lorsque les colonisateurs ne s’opposaient qu’à des forces nationalistes, éloignées du communisme voire même anticommunistes. Cet anticommunisme n’était que la pseudo « dignité » du pilleur et du massacreur colonialiste.
Avec la disparition de l’URSS et de ses alliés, les puissances occidentales – dont la France – bénéficiaires d’un monde devenu unipolaire, ont recherché de nouvelles légitimations pour prolonger leur hégémonisme sur le Sud, en particulier sur l’Afrique.
AFRIQUE ET ETATS-UNIS : Bi-régionalisme, représentativité et pouvoir d’influence
1. Introduction : Du “new look” au “new deal” de l’interdépendance
Avant et après le discours d’Accra de Barack Obama[ref] Barack H. Obama, version française du discours : Organisation de la Presse Africaine, “Discours du Président Obama au Ghana”, 12 juillet 2009, voir
Au service du développement de l’Afrique : Une banque entre finance et solidarité
En 2005, avec une confortable majorité (78,82 % des actionnaires), l’ex-ministre rwandais des finances et de la planification économique, M. Donald Kaberuka, recevait le mandat de mettre en œuvre ses ambitions pour le continent au service de la Banque africaine de développement (BAD). Reconnu pour avoir redressé et modernisé l’économie du Rwanda après le génocide de 1994, il se fixa pour objectif de « hisser la BAD au niveau de ses homologues, la Banque asiatique de développement et la Banque interaméricaine de développement, en termes d’efficacité et de résultats. »
Depuis, cette institution accompagne les priorités nationales et régionales des Etats membres (lire « Points de repère »), non sans prendre en compte ses propres visions fondées sur la promotion mondiale du continent, la réduction de la pauvreté, l’intégration et le renforcement de la compétitivité de l’Afrique sur les marchés internationaux. Pareille action a été possible grâce à une décentralisation des opérations vers des bureaux de représentation localisés, une réduction de la bureaucratie et un renforcement des capacités d’anticipation et d’analyse économique de l’institution, qui aspire à devenir un centre d’excellence et de transfert des connaissances.
Faut-il couper le Nigéria en deux ?
Le Colonel Kadhafi a provoqué un énorme scandale, le 16 mars dernier, en proposant une partition du Nigeria. « C’est la seule chose qui pourrait faire cesser les violences entre chrétiens et musulmans », a-t-il lancé. Aussitôt, le président du Sénat nigérian l’a traité de « fou », et le Nigeria a rappelé son ambassadeur à Tripoli. Mais le numéro Un libyen est-il aussi « fou » que cela ?
Cinquantenaire des indépendances africaines : « L’Afrique reste trop dépendante de ses matières premières ?»
Thème: Cinquantenaire des indépendances africaines : « L’Afrique reste trop dépendante de ses matières premières ?»
Philippe Hugon, Professeur d’économie émérite, Yves Ekoué Amaïzo, Directeur du groupe de réflexion Afrology, Roland Portella, Président de Central Business Leaders
Modération : Eugénie Diecky, Africa numéro 1
Mardi 16 février 2010 – 10h30 – 12h
PRESIDENTIELLE AU TOGO : Démocratie palliative ou vérité des urnes ?
A la date du 12 février 2010, les élections présidentielles, programmées par le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour le 28 février 2010, viennent d’être reportées au 4 mars 2010 suite aux ultimes discussions entre le médiateur burkinabé Blaise Compaoré et le Président togolais Faure Gnassingbé
UNION AFRICAINE : Gestion commune ou gestion conservatoire ?
La 14e session ordinaire des chefs d’Etat membres de l’Union africaine (UA) qui s’est tenu à Addis-Abeba du 31 janvier au 2 février 2010 n’a pas échappé à sa tradition. Alors que le thème principal annoncé en fanfare était les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), ce sont les énièmes conciliabules de dernières minutes qui prennent le dessus dans l’actualité. Il s’agit d’une perte de temps importante pour l’organisation alors que ce ne sont pas les sujets qui manquaient.